Ce Pays
qu’on abat par Natacha Polony.
Une super idée de livre pour Noël, celui de la très
Chevènementiste Natacha Polony, avec qui j’étais candidat du Pôle Républicain de
Jean-Pierre Chevènement, pour les législatives de 2002.
Je déplore l’attitude d’Aymeric Caron, ce bouffeur de pissenlits
qui a été ignoble face à Natacha, dans l’émission de Ruquier « On n’est
pas couché » .Ce chroniqueur est dans la lignée des journalistes au service du pouvoir ,qui présentent les
infos en Corée du Nord.
Natacha Polony :
" Ces chroniques, au fil des semaines, ont tenté de
s'extraire des petites guerres picrocholines, de l'analyse politique
transformée en commentaire sportif ou guerrier (Untel a fait un croche-pied à
Machin, qui a planté un poignard à Truc) pour mettre en œuvre ce qui sans doute
manque le plus aux débats qui nous animent : la cohérence de pensée. Peut-on
déplorer le chômage de masse et appeler de ses vœux l'ouverture des frontières
à une mondialisation qui nous met en concurrence avec des pays dépourvus de
droits sociaux ? C'est qu'ils sont nombreux à vivre de ces postures. Toute une
partie de la gauche autoproclamée, par exemple, qui s'invente le diable pour
faire oublier qu'elle a depuis longtemps abandonné l'électorat populaire.
L'ouvrier ne rapporte plus rien, lui qui a l'outrecuidance de mal voter. Et
l'on se sent quelqu'un de bien parce qu'on dénonce l'inacceptable, le racisme,
le fascisme. Tout en favorisant ce qui les fait fructifier. Dans ce jeu de
dupes, les uns et les autres poursuivent un intérêt commun : éviter que
n'émerge une véritable alternative qui ne soit pas de ces extrêmes en forme de
repoussoir. C'est tout cela que racontent ces chroniques. L'état idéologique de
la France, le récit des petits abandons qui font les inexorables défaites. Car
si ces mécanismes ne sont pas inversés, le vol noir des corbeaux, dont nous ne saurions même
prédire quels ils seront, reprendrait alors son ballet mortifère. " Natacha POLONY
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