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BLAVIER
Intervention
de JACKY BLAVIER suite aux attentats de Paris.
La
France est debout.
Depuis le mercredi 7 janvier 2015, notre Pays est en guerre contre le terrorisme, contre la
barbarie, contre le fanatisme, contre l’islamisme radical, comme notre Pays
l’était contre le nazisme.
La république a été meurtrie par les attentats de la
semaine dernière, mais reste debout.
Le président de la République, le 1er
ministre, le ministre de l’intérieur ont été à la hauteur de l’ampleur de la
tâche, dans leurs fonctions respectives.
A mon tour, dans ces moments tragiques, je tiens à rendre
un vibrant hommage aux journalistes de Charlie Hebdo, aux trois policiers
lâchement assassinés et aux clients d’origine juive de l’hypermarché casher de
la porte de Vincennes.
Mais également à toutes les victimes innocentes, en
France et dans le monde.
Je tiens à saluer le discours de François Hollande à
l’hôtel de police de Paris et la remise de la légion d’honneur à titre posthume
à Clarissa, Franck et Ahmed nos policiers morts pendant l’exercice de leurs
fonctions.
Je tiens également à saluer le discours rassembleur de
Manuel Valls à l’assemblée nationale, avec cette belle image de l’ensemble des
députés debout, chantant la Marseillaise à l’unisson, pour la 1ère
fois depuis le 11 novembre 1918.
Après les mots,
les actes.
Oui, il faut
des actes, et si nous en sommes là, c’est à cause de l’angélisme, du laxisme de
nos dirigeants pendant des décennies.
Car, si nous ne devons pas faire
l’amalgame entre l’Islam et l’islamisme radical, entre les musulmans et les terroristes, il faut dire des
vérités.
-
Que dans notre Pays, il y a
des endroits où la police, les pompiers, les médecins, les ambulances ne
vont plus.
-
Que certaines
banlieues de France sont dirigées par des minorités de trafiquants de drogue, par des vendeurs
d’armes, par des imams radicaux, qui endoctrinent nos jeunes à ne pas respecter
les valeurs de la République, et pire encore, à les inciter à partir faire la guerre en Irak
ou en Syrie ou à devenir des Merah, Kouachi Coulibaly, sur le sol de France.
Il faut dire que
souvent ces individus jouent la carte de la solidarité et tissent leur toile en
proposant de l’aide et de l’accompagnement scolaire aux plus jeunes, qu’ils
proposent de l’aide aux jeunes au chômage, à ceux qui traversent une galère, à
ceux dont le lien social est perdu.
Car l’islamisme
radical se nourrit de toutes les misères du monde et les musulmans sont les
« premières victimes » du fanatisme, du fondamentaliste et de l’intolérance,
comme le dit si justement le Président de la République.
Mais comment
faire pour proposer un contrat d’apprentissage à ces jeunes, qui parfois,
touchent plus de 1000 € par semaine à faire le guet.
Mais ce fléau ne
touche pas seulement nos banlieues, il existe
également avec des jeunes de
familles aisées.
Pour ne
pas voir le drapeau islamique flotter un jour sur le fronton de nos mairies, il
faut agir rapidement en s’attaquant aux problèmes d’insécurité et de
délinquance avec fermeté.
Manuel
Valls a annoncé des mesures qui vont dans le bon sens.
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Renforcer les services de renseignements.
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Des quartiers « spécifiques » d’ici la fin
2015 dans les prisons.
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Un fichier des personnes condamnées pour terrorisme.
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Un fichier de données des passagers sera prêt en septembre
2015.
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Des mesures pour renforcer le contrôle d’internet.
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Mettre en place un des principaux décrets de la loi
antiterroriste de 2014 adoptée largement à l’assemblée en novembre 2014.
Mais il faut également prendre des mesures
d’urgence.
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Faire de l’apprentissage de la Laïcité, une priorité.
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Faire l’apprentissage du vivre ensemble et du respect de
l’autre.
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Ne plus faire financer les mosquées par des Pays comme le
Qatar ou l’Arabie Saoudite.
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Les Imams doivent être formés en France.
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Le port de la Burqa
pourtant interdit par la loi dans les lieux publics est une provocation et
doit-être puni.
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Ne plus mettre des enseignants qui sortent de l’école dans
des quartiers sensibles.
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Revaloriser les salaires des enseignants et des
fonctionnaires de police.
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Faire apprendre et faire
chanter la Marseillaise au moins une fois par semaine aux écoliers et lycéens.
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Augmenter le nombre de gardiens de prison .
-
Ne plus tolérer les manquements à la discipline de certains
élèves comme le refus de faire une minute de silence suite aux attentats, ou
comme tenir des propos antisémites. Il faut dire que ces sauvageons
souvent rapportent, ce qu’ils entendent
de la bouche de leurs parents.
La ministre de
l’éducation nationale vient d’annoncer que dans nos écoles,
suite aux attentats, 1 jeune sur 5 adhère à la
théorie du complot.
Pour aider les
familles et les jeunes attirés par le djihad, il existe une cellule de
déradicalisation créée en 2014 par le ministère de l’intérieur, et qui a pour
but la prise en charge des familles et des jeunes confrontés à ce problème. Un
numéro vert existe pour ces familles, c’est le : 0800 005 696.
Il nous faut apprendre à vivre ensemble, que nous soyons athées
ou appartenant à une religion, avec comme seule obsession
« la fierté d’être
Français ».
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