jeudi 26 février 2015

Article de Fanny Lattach ,journaliste à l'Hebdo du Vendredi

société > epernay Serpentins et confettis

Et si Epernay retrouvait son carnaval ?

  • Reverra-t-on un jour les masques, symboles du carnaval, dans les rues d'Epernay comme ici à Venise ?
    Reverra-t-on un jour les masques, symboles du carnaval, dans les rues d'Epernay comme ici à Venise ? (© CC BY 2.0)
Mardi Gras s’est tenu le 17 février, mais dans les rues sparnaciennes, point de carnaval. Pourtant, dans les années 1990 sous l’impulsion du maire Bernard Stasi, les participants déguisés défilaient dans les rues chaque année. La tradition s’est arrêtée et la cité sparnacienne s’est tournée vers d’autres événements de rue, comme les Habits de Lumière, alliant prouesse technique et instants magiques. Certains nostalgiques aimeraient que le carnaval revienne à Epernay. Président du comité « Objectif 2020 », Jacky Blavier fait partie de ceux-là. « Cela manque à la population. Les Habits de Lumière sont bien, mais les gens ne participent pas, ils peuvent juste regarder. » Et manifestement apprécier, au regard des 25 à 30 000 visiteurs avenue de Champagne. La réflexion est en à ses prémices, mais l’ancien conseiller municipal de gauche entend fédérer toutes les bonnes volontés. « La prochaine étape sera de créer une association, au mois d’avril. Elle pourrait réunir les collectivités d’Epernay Pays de Champagne et de la Grande Vallée de la Marne, des associations culturelles, les Vitrines d’Epernay et même l’Education nationale. » Convaincu que l’idée peut prendre assez vite, il estime que le carnaval séduirait une large partie des Sparnaciens, d’Agéens et d’habitants des communes alentours, de tout âge et de toute catégorie sociale. « Epernay ne manque pas d’animations. Elle manque d’animations populaires. » Jacky Blavier prend exemple sur d’autres villes françaises, comme Dunkerque, Annecy ou Nice, qui perpétuent la tradition carnavalesque, ses chants et ses rires. L’organisation d’un carnaval pourrait mobiliser des bénévoles. Pour autant, ses défenseurs devront d’abord convaincre les élus locaux de les soutenir. Un exercice incontournable, mais difficile dans un contexte de rareté de l’argent public.

dimanche 22 février 2015

Zone d'activités de Pierry-Sud Développement


                       Un projet, une Alternative pour les Sparnaciens

       Jacky BLAVIER : Président du comité « OBJECTIF 2020 »

Les mesures adoptées par le conseil de la CCEPC, en ce qui concerne la « Zone d’activités de Pierry-Sud Développement », c’est comme mettre un sparadrap sur une jambe de bois.

Diminuer le prix  de vente des terrains de cette zone, de 43 € à 37 € pour les parcelles en bordure de route, et de 33 € à 27 € pour les autres, c’est comme mettre un pansement sur une jambe de bois. Ce n’est pas de cette façon que les 13,5 hectares qui restent trouveront preneurs.

Lorsque cette zone a été mise en place, j’avais dit qu’avec un prix comme cela, cette zone restera vierge, et malheureusement, j’avais raison.

Il faut donc baisser plus  fortement le prix des terrains pour attirer investisseurs sur notre territoire,  car perdre de l’argent aujourd’hui, c’est en gagner demain.

Il est urgent de faire venir des entreprises qui créent de l’emploi ,et non des entreprises fantômes, (sans salariés) dans cette zone, mais également de mettre en place  une pépinière d’entreprises au cœur des quartiers, d’accompagner les jeunes entreprises qui doivent bénéficier d’un accompagnement en lien avec le service développement économique de la CCEPC, afin de développer leur projet.

Tout mettre en œuvre pour faire venir des entreprises conduira à  stopper l’hémorragie démographique, à faire baisser les impôts, à ouvrir des classes dans les écoles, à faire vivre nos commerçants et artisans.

Mais au fait, le rôle de l’élu en charge  du  développement économique et à l’attractivité, ne doit –il pas avoir une vision pour l’avenir pour notre territoire ?

vendredi 20 février 2015

Un reportage de France 2 sur l'hébergement d'urgence et le coût pour le contribuable.

A voir, le reportage de France 2 ,20h du 19.02.2015.

 L'hôtel, une solution d'hébergement d'urgence ?

C'est une dérive qui commence à peser lourd dans les comptes publics. L'hébergement d'urgence dans les hôtels vient d'être pointé du doigt dans un rapport. En théorie, cette solution est provisoire. Mais la réalité est tout autre. Généralement, cet hébergement peut durer des années.
Dans ces hôtels, on retrouve des familles en difficulté. Elles sont logées ici par le Samu social. Une équipe de France 2 a rencontré l'une d'entre elles. La fratrie géorgienne habite dans l'hôtel depuis 2010, en attendant une éventuelle régularisation. Elle ne débourse rien. En effet, c'est l'État qui règle la facture.

30 000 personnes concernées.
Coût pour le contribuable en IDF 180 millions d'€.

En amont, l'organisme a négocié des ristournes avec le patron de l'hôtel. La chambre double passe de 65 à 30, assure Belaid Belharet, le gérant de l'établissement. Une manière pour le patron de remplir son hôtel toute l'année. Ainsi pour 13 chambres, il reçoit près de 15 000 euros d'argent public chaque mois.
Chaque nuit, l'État paie une chambre à 30 000 personnes. Ils n'étaient que 11 000 en 2013.

jeudi 19 février 2015

Salmanazar



                       Un projet, une Alternative pour les Sparnaciens

                    Jacky BLAVIER : Président du comité « OBJECTIF 2020 »

 

A quand un transfert des compétences du Salmanazar de la ville d’Epernay vers la CCEPC, comme c’est le cas pour  Bulléo ?

Contrairement aux élus FN, je ne dénonce pas la subvention de plus de 600.000 €  allouée au Salmanazar, mais je pense que les contribuables  Sparnaciens n’ont pas à payer seuls, alors que les 35 000 habitants de notre CCEPC profitent des animations culturelles de notre ville.

Je demande également aux  élus(es) de mettent en place le plus rapidement possible la communauté d’agglomération entre la CCEPC et la CCGVM, ce qui permettrait des subventions plus importantes de l’Etat. Car, il ne suffit pas de se lamenter chaque matin  sur la baisse des subventions de l’Etat, et de ne pas agir pour que cette communauté d’agglomération voit le jour au plus vite.

Si, comme je le pense, cette fusion prend du retard, c’est sûrement que le maire d’Epernay et le maire d’Ay n’ont pour obsession, que la présidence.

Alors pourquoi pas une présidence à deux têtes ?

jeudi 12 février 2015

Je souhaite voir revivre un carnaval à Epernay


           Jacky BLAVIER : Président du comité « OBJECTIF 2020»

                       «Un projet, une alternative pour les Sparnaciens »

Pour le retour d’un carnaval à Epernay.

Le carnaval est une fête magique avec des défilés de personnes maquillées et habillées de déguisements, de costumes, paradant sur des chars fleuris.

Le carnaval est une énorme fête populaire pour briser la morosité ambiante, pour faire la fête,  pour trouver du bonheur tout simplement.

Le carnaval permet le vivre ensemble, alors pourquoi ne pas faire revivre un carnaval à Epernay, comme du temps du regretté Bernard Stasi maire d’Epernay, avec des défilés à travers la ville, avec la participation des écoles, des associations, de la population.

C’est vrai, nous avons les Habits de lumière qui attirent plus de 30 000 personnes et c’est très bien, mais  la différence entre les Habits de lumière et un carnaval est la suivante :

 Pour les Habits de lumière le spectateur regarde le spectacle, alors que pour un carnaval le spectateur participe au spectacle. C’est toute  différence.

Partout en France les carnavaleux font la fête, bataille de confettis à Granville, grosses têtes à Nice, masques vénitiens à Annecy, mimosa à Mandelieu, citrons à Menton, fabrication et dégustation d’une crêpe géante à Albi, championnat du monde du cri de la mouette et  jet de harengs des balcons de l’Hôtel de ville à Dunkerque , etc.…

L’âge, le travail, la classe sociale n’ont pas d’importance chez le carnavaleux, car le carnavaleux, ça marche, ça chante, ça boit, ça mange, et surtout ça rigole, c’est cela que je souhaite voir revivre à Epernay.

mardi 10 février 2015

19 ème anniversaire du décès de François Mitterrand

C’est dans un climat particulier et rempli de l’émotion suscitée par l’attentat contre Charlie Hebdo que ce 8 janvier 2015 à Jarnac ce sont déroulés les commémorations du 19e anniversaire du décès de François Mitterrand.
A 9h, au cimetière des Grand’Maisons, la gerbe du Président de la République François Hollande fut la première à être déposé devant le caveau familial de la famille Lorrain dans lequel repose François Mitterrand, par Salvador Perez, préfet de Charente.

lundi 9 février 2015

Election du candidat socialiste dans le Doubs.

Jacky BLAVIER le 09.02.2015 
 
 Election de Frédéric Barbier, nouveau député PS du Doubs.

Dimanche 8 février 2015, le PS l’emporte d’une courte tête avec 51,43 %  des suffrages, face à la candidate du FN  48,57%.

Une fois de plus l’abstention est le 1er parti de France, avec comme principale raison, le manque de crédibilité des candidats et des partis traditionnels.

Le FN augmente son score de 6000 voix par rapport au 1er tour de cette élection, et pour obtenir la victoire (la  1ère  sur 13  depuis 2012) le PS avait le soutien d’une partie de l’UMP dont  A.Juppé, N.Kosciusko-Morizet, JP.Raffarin, G.Larcher etc…, de l’UDI, du Modem, de toutes les formations de gauche et des Verts, ainsi que le soutien du Président de la République, et la venue dans le Doubs de Manuel Valls et Bernard Cazeneuve.

Alors oui, pour cette fois la victoire est au rendez-vous, mais le FN est aux portes du pouvoir , si les partis traditionnels ne proposent rien de mieux que le Front Républicain comme projet.

Et je cite le message très juste   du  nouveau député du Doubs dimanche soir, lorsqu’il qui s’adresse au Président de la République et au gouvernement.

« Il faut accélérer la rénovation de la vie politique en réduisant les privilèges, accompagner une politique sociale et économique par des gestes significatifs en direction des plus défavorisés des petites retraites, des classes moyennes, de celles et ceux qui travaillent et qui n’ont pas toujours les moyens d’accéder au mieux vivre, accélérer la réorientation de l’Europe en vue de créer plus de croissance, d’emploi et établir une harmonisation sociale et fiscale pour éviter la concurrence déloyale ,trouver l’argent en traquant les tricheurs et les multinationales  dans les paradis fiscaux , les spéculateurs qui empêchent l’investissement productif».Fin de citation.

 A cela j’ajoute, que le président de la République  doit mettre en place rapidement, une dose de proportionnelle aux législatives (la 48ème proposition du candidat Hollande), de réduire le nombre de députés de 577 à 400 et le nombre de sénateurs de 348 à 200. De mettre en place le  non cumul des mandats qui  permettra aux députés moins nombreux de se concentrer sur des circonscriptions plus étendues.

Oui, pour battre le FN, il faut mettre en œuvre un véritable changement de politique, en s’attaquant enfin aux causes qui font monter le parti de Marine Le Pen : chômage, précarité, sécurité, déficits.    JACKY BLAVIER

 
 

jeudi 5 février 2015

Du Doubs à l'Aisne, la montée du Front National est-elle une fatalité?

Déclaration de Marie-Françoise Bechtel ,Députée MRC de l'Aisne et Vice Présidente du MRC.

Du Doubs à l’Aisne, la montée du Front National est-elle une fatalité ?

Avec des caractéristiques différentes, voici deux départements qui ont au moins en commun d’être touchés par la désindustrialisation et de se sentir éloignés des centres de décision. Deux départements qui ont aussi en commun de porter très haut le Front National dans les urnes. Le niveau particulièrement élevé du sc...ore réalisé hier dans la quatrième circonscription du Doubs par une candidate FN pourtant peu charismatique tient sans doute à l’effet Moscovici : il s’agissait de remplacer un homme cumulant jusqu’à la caricature ce que les électeurs peuvent reprocher aux hommes de pouvoir entre l’abandon de la politique industrielle et l’abdication de toute volonté nationale en Europe. Mais il témoigne aussi d’une tendance lourde, si lourde que, de scrutin en scrutin, on ne parvient plus à s’en défaire. Cette tendance ne gêne qu’en apparence une classe politique dont le désarroi porte plus sur les chiffres électoraux que sur ce qu’ils révèlent.
En réalité le Front National fait partie du système qu’il dénonce. Il offre un parfait alibi aux deux grands partis de gouvernement, le PS et l’UMP, qui préfèrent encore laisser leur base électorale se rétrécir que de repartir à la conquête d’un électorat populaire. Pour cela en effet, il faudrait changer de logiciel sur la question européenne et là encore l’entêtement malsain des deux partis qui ont voté ensemble le traité de Lisbonne bloque toute évolution saine de la situation politique. Le sursaut du peuple grec en faveur d’une réorientation progressiste de l’Europe les dérange donc finalement tout autant que le score élevé du FN en France. Il reste à espérer que le Président de la République, homme habile au compromis et à la synthèse, sache utiliser l’espace ouvert par la nouvelle donne en Grèce pour agir sur ce qui fait la force de l’extrême-droite en France. Renégocier pour de bon en Europe rendrait en même temps au parti de gouvernement qui le soutient un espace que le Front de Gauche n’est pas capable d’occuper. Alors oui, le FN pourrait sans doute se trouver cantonné. Mais la volonté doit être claire : c’est bien l’Europe qu’il s’agit de réorienter non en mots mais en actes.

mercredi 4 février 2015

Battre le FN.


Le front républicain n’est pas la  solution miracle  pour battre le Front National, même si il est nécessaire dans un premier temps.

Je pense que le front républicain doit se retrouver dans les moments tragiques, comme ceux que la France a vécus, suite aux actes terroristes du 7 janvier dernier,  mais  je ne suis pas certain, que lors d’une élection partielle, ce soit bénéfique à long terme.
Car  pour soigner et stopper  ce cancer qu’est le vote FN, il faut passer du médicament placebo au traitement de choc.
D’abord, arrêter  de prendre les électeurs pour des imbéciles, car ils  sont majeurs et  savent faire la différence entre un parti qui défend les valeurs républicaines et le FN.
Ensuite, je pense que pour combattre ce parti, il faut d’abord  qu’on se pose les bonnes questions :

-          Pourquoi  le FN est devenu en quelques années, le 1er parti de France ?

-          Pourquoi nous avons un taux d’abstention de plus en plus élevé (surtout dans les quartiers populaires) ?

-          Pourquoi la gauche et la droite ne sont plus crédibles aux yeux des Français ?

-          Et surtout posons nous la question : pourquoi le vote FN attire de plus en plus de Français de tous âges et de toutes les catégories sociales ?

-          Pourquoi les médias parlent du FN à longueur de journée ?

Je pense que pour battre le FN,  il faut  mettre en œuvre rapidement   un  vrai changement de politique et surtout :
1° : tenir les promesses de campagne  une fois élu.
2° : s’attaquer enfin  aux  causes qui font monter le FN :   Chômage,  précarité,  sécurité, déficits.

Pour  voir ce parti reculer en dessous de la barre des 5%, nous devons faire de l’école notre priorité, avec l’apprentissage du vivre ensemble et des valeurs républicaines  dans notre société laïque.
Moi qui combats ce parti depuis plus de 40 ans, je vous demande de réagir avant qu’il ne soit trop tard.

JACKY BLAVIER le 04.02.2015

dimanche 1 février 2015

Excusez-moi de ne pas pleurer le monarque Abdallah d'Arabie.


Excusez-moi de ne pas pleurer le Roi Abdallah d’Arabie.

Non, je ne suis pas Abdallah, car ce monarque n’était pas un exemple pour la liberté en Arabie Saoudite :

-          déni de liberté d’expression,

-          persécution de la minorité Chiite,

-          violation des Droits des Femmes,

-          condamnation à 1000 coups de fouet au jeune blogueur Raef Badaoui.

L’occident a trop longtemps fermé les yeux devant les multiples violations des Droits de l’Homme dans ce Pays.

Le nouveau souverain Salman Ben Abdel Aziz qui a reçu en grande pompe les dignitaires étrangers, dont notre président de la République, a annoncé dans son premier discours qu’il maintiendrait le cap fixé par son prédécesseur.

Dans ces conditions, notre combat pour la liberté d’expression en Arabie Saoudite, comme dans de nombreux pays, continue.

Jacky BLAVIER