Où est la gauche que j'ai tant aimée ?

 

                              Un projet, une alternative pour les Sparnaciens

                              Jacky BLAVIER : Président du comité « OBJECTIF 2020 » 

Où est la gauche que j’ai  tant aimée ?

Au niveau national, l’UMP avec son allié l’UDI arrive largement en tête, devant le parti frontiste et le PS. Mais l’abstention reste le 1^er parti de France.  Ce résultat montre le ras-le-bol de la politique menée par le gouvernement et   conduit à l’échec électoral. Je cite la déclaration de Benoit Hamon en  octobre 2014 : « La politique menée par François Hollande et Manuel Valls menace la République et mène vers un immense désastre démocratique en 2017.»

Dans notre département, à l’issue du premier tour le FN arrive en tête devant l’UMP et le PS.

A Epernay, le binôme du FN conforte son avancée sur le canton 1 et arrive en tête sur le canton 2, la gauche étant la grande perdante de cette élection, malgré une bonne campagne de ses candidats. L’ancien canton du divers gauche Daniel Lemaire, qui ne se représentait pas, est perdu. Le sortant PS Dominique Leveque est au coude à coude avec les candidats UMP-UDI et se retrouve derrière le binôme frontiste. S’il n’y a aucun doute sur le résultat du canton 2 d’Epernay où Benoit  Moittie et Sophie Signollle Gonet seront  élus, sur le canton 1 le suspens est total.  Reste au  candidat PS Dominique Leveque  de faire  enfin son job pour gagner.

Une chose est certaine, dimanche 29 mars à 20 heures,  la Marne restera  à droite. Au plan national,  l’UMP et l’UDI seront majoritaires par le nombre de départements gagnés, le FN rêvera en attendant les prochaines échéances, et   la gauche prendra une nouvelle déculottée. Cette gauche en rupture avec son peuple,  cette gauche à bout de souffle, cette gauche dont le 1^er ministre a peur, cette gauche incapable de faire des propositions, cette gauche dans l’obligation d’appeler au front républicain pour faire triompher la droite, cette gauche qui gagne en 2012, par rejet de Sarkozy, et qui abandonne très vite ses promesses de campagne, cette gauche dans laquelle  je ne me reconnais plus doit se remettre au travail. Il y a donc urgence pour que le peuple de gauche se réveille, fasse son autocritique, et que la gauche redevienne celle que j’ai tant aimée :

-Cette gauche qui gagne en 1981 et 1986 avec la victoire de François Mitterrand aux élections présidentielles.

-Cette gauche qui propose en 2002, avec la candidature de Jean-Pierre Chevènement, un projet républicain pour la France autour de trois engagements « Une France retrouvée, un citoyen relevé et un travail revalorisé ».

-Cette gauche qui fait à nouveau rêver  en 2007, avec les cent propositions pour la France du « pacte présidentiel » de Ségolène Royal, avec, à ses cotés l’Homme de la nation  Jean-Pierre Chevènement qui lui  apporte son expérience d’Homme d’Etat et son logiciel républicain.

Il faut aujourd’hui conduire une alternative républicaine et citoyenne en faisant du MRC (Mouvement Républicain et Citoyen) la base d’un rassemblement politique.

Alors oui, cette gauche républicaine, force de propositions, je l’aime et j’en redemande encore et encore.

Debout peuple de gauche.

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