Mon intervention pour le mariage
de Carole et Jérémie le 22 avril 2000.
Aujourd’hui est un grand jour et
je suis heureux de pouvoir vous accueillir, toi Carole, et toi Jérémie, ainsi
que tous vos amis et vos deux familles dans cette belle salle de l’hôtel de
ville d’Epernay.
Il faut savoir que l’endroit où
nous nous trouvons a été construit en 1857 par Camille Jacques Victor Auban
Moët.
Et c’est la 2ème
épouse de Victor Auban Moët qui est à l’origine du style de mobilier qui est
encore aujourd’hui dans cette salle des mariages (comme le canapé style
Napoléon où vous êtes assis).
C’est encore elle qui a fait
construire la grotte aux amours qui se trouve dans le parc de la Mairie. (Où
j’espère vous avez fait des photos).
C’est sa fille qui a cédé, en
1919, cet hôtel à la ville d’Epernay.
Après cette minute historique
culturelle, revenons à aujourd’hui, et plus précisément à votre mariage.
Avant d’avancer dans cette
démarche, je voulais tout d’abord vous remercier de m’avoir demandé de célébrer
votre union par ce mariage Républicain.
Je sui également très heureux et
très fier d’être à cette place pour plusieurs raisons.
La 1ère, c’est que cet
endroit me rappelle des souvenirs très agréable : notamment, il y a un peu
moins d’un an, j’étais avec Laurence assis à votre place (et aussi ému que vous
aujourd’hui) et c’est Bernard Stasi, le Maire d’Epernay et Médiateur de la
République qui occupait ma fonction. (Je
ne me trompe certainement pas beaucoup en disant qu’i devait certainement
moins avoir la trouille que moi aujourd’hui.
Vous étiez à l’époque dans l’assemblée.et l’avantage que vous avez
aujourd’hui, c’est que vous êtes assis.
La 2ème, c’est que
vous m’avez donné l’occasion de célébrer mon premier mariage en tant qu’élu de
la République, et que de porter cette écharpe tricolore, que portaient déjà les
révolutionnaires de 1789 m’honore profondément.
La 3ème et non des moindres, c’est que vous m’avez
choisi pour célébrer votre mariage, et je dis bien choisi…
Effectivement, il y a quelques
mois de cela, vous m’avez demandé si j’acceptais de vous unir tous les deux.
Et c’est avec grand plaisir que
j’ai immédiatement accepté.
Alors Jérémie et Carole, Carole
et Jérémie, vous avez décidé de sauter le pas après quelques mois, voir quelques
années de vie commune, et nous sommes tous contents pour vous, car si vous avez
décidé de franchir le cap, c’est grâce à l’amour que vous portez l’un pour
l’autre, et nul ici ne peut le contester.
Maintenant passons à
la cérémonie protocolaire.
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