La
fermeture des commerces inquiète Jacky Blavier
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C’est en constatant de nombreuses
devantures fermées dans les rue du Professeur Langevin (7 commerces) et de
l’Hôpital (9) et la récente fermeture de la supérette du quartier Bernon que Jacky Blavier, ancien conseiller municipal
et membre du conseil des Sages, a décidé de lancer une
alerte. Le tout nouveau membre du
parti de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France !,
assure que sa démarche « n’est pas polémique, elle se veut constructive
pour voir comment redynamiser le commerce sur notre ville. » Pour l’ancien
conseiller municipal, plusieurs freins expliquent à la « désertification
commerciale », notamment le niveau élevé des loyers. Il préconise ainsi
que la Ville aide financièrement les jeunes commerçants qui s’installent,
pendant deux ans, à hauteur de 40 % du loyer. C’est le choix qu’a fait la
municipalité de La-Roche-sur-Yon (Vendée), qui offre jusqu’à 400 € par mois aux
nouveaux arrivants la première année, puis 250 € la seconde. Jacky Blavier
milite également pour un stationnement moins cher en centre-ville, la mise en
place de parkings gratuits et de navettes aux entrées d’Epernay ou encore la
création de véritable pistes cyclables.
L’autre problème lié à cette fuite des commerces est celui de la population, qui baisse chaque année et s’établit à 23 732 habitants au dernier recensement. « Il y a 60 ans, on comptait un ouvrier pour 10 000 bouteilles à Epernay. Aujourd’hui, on en compte un pour 300 000 bouteilles. Il faut développer des métiers qui concernent autre chose que le champagne, estime Jacky Blavier. On pourrait, par exemple, utiliser l’ancienne maison des associations pour accueillir une pépinière d’entreprises au lieu de construire de nouveaux logements alors qu’Epernay en compte déjà 16 % de vacants. Il faut faire venir des jeunes couples et des cadres. Si on reste sous la barre des 24 000 habitants, on est mort. » S.K
L’autre problème lié à cette fuite des commerces est celui de la population, qui baisse chaque année et s’établit à 23 732 habitants au dernier recensement. « Il y a 60 ans, on comptait un ouvrier pour 10 000 bouteilles à Epernay. Aujourd’hui, on en compte un pour 300 000 bouteilles. Il faut développer des métiers qui concernent autre chose que le champagne, estime Jacky Blavier. On pourrait, par exemple, utiliser l’ancienne maison des associations pour accueillir une pépinière d’entreprises au lieu de construire de nouveaux logements alors qu’Epernay en compte déjà 16 % de vacants. Il faut faire venir des jeunes couples et des cadres. Si on reste sous la barre des 24 000 habitants, on est mort. » S.K
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