Crée dans la foulée des attentats, le
groupe de travail du PS sur la «cohésion républicaine» a formulé des
propositions, dont le développement des écoles privées musulmanes. Cinq
semaines plus tard, certains signataires s'en désolidarisent.
Le document était passé totalement inaperçu. Publié sur le site du Parti
socialiste le 1er février et présenté le même jour lors du
rassemblement des secrétaires de section à la Maison de la Mutualité, à Paris,
«le rapport d'étape» du groupe de travail «Cohésion républicaine» ressurgit
cinq semaines plus tard et suscite des réactions, notamment de la part de
certains signataires, qui prétendent ne pas avoir eu connaissance de son contenu.
En cause, cette petite ligne, à la fin des cinq pages du
rapport, qui fait polémique: «Il faut développer les
établissements scolaires privés sous contrat» pour mieux
«organiser la place de l'islam dans la République». Une proposition étonnante
alors que la défense de l'école publique fait partie de l'ADN du PS.
Le
PS est le parti des renoncements. Sur l'émancipation, la justice sociale, et de
manière inédite et criminelle, sur la laïcité. Le PS ne reconnaît que les
apparatchiks et les héritiers. Ce parti a montré qu'il n'aimait pas la France,
qu'il n'aimait pas le peuple, qu'il ne défendait pas la République. Ce syndicat
d'élus est obsédé par la rente électorale et le maintien des fiefs. Ne pouvant
plus compter sur le vote ouvrier, il espère le vote musulman, en le créant de
toute pièce, là où notre République ne reconnaissait que des citoyens. Quitte à
offrir aux musulmans ce qu'ils ne demandaient pas et à les livrer aux
prédicateurs pour s'assurer de leur vote communautaire. J'espère une claque
magistrale et définitive aux prochaines élections car après tout, la
flexibilité et le licenciement doivent être aussi facilités pour le personnel
politique, et pas que pour le monde du travail, ce continent inconnu des élus
PS.
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