Mon combat pour
le commissariat d’Epernay.
J’interpelle une
nouvelle fois madame la sénatrice
Françoise Férat, monsieur le député
Philippe Martin, monsieur la maire d’Epernay Franck Leroy sur l’état de vétusté du commissariat d’Epernay, qui donne une
image peu flatteuse de notre police.
Je rappelle quand
même que Philippe Martin est élu depuis 1993, Franck Leroy depuis 2000 et
Françoise Férat depuis 2001, sans obtenir de résultats pour la réhabilitation
de ce lieu (juste quelques travaux en 2010).
L’accueil où il
est impossible pour le public de garder la confidentialité.
-
L’état des
bureaux des fonctionnaires dans un état
lamentable.
-
Les cellules de
garde à vue insalubres.
-
Les façades
extérieures dégradées et qui deviennent dangereuses.
Le métier de
policier est un métier dangereux, mal payé, et soumis à rude épreuve
depuis le plan Vigipirate, c’est
pourquoi ils doivent pouvoir travailler
dans des locaux mieux adaptés avec un peu plus de considération de la
part de l’Etat. Les Français aiment leur police
(nous avons pu le constater au lendemain de la tragédie de Charlie
Hebdo), mais tenus par le devoir de
réserve, ils ne peuvent que constater
les faits.
Aujourd’hui, il est certainement plus facile de financer des
opérations extérieures comme en Irak, au Mali, en Afghanistan, que de faire un
effort en nombre d’effectifs et de rémunération
de nos policiers, du monde hospitalier, des enseignants, ou en faveur
des petites retraites pour ceux qui ont travaillé toute une vie.
Pour ma part, lorsque j’étais président
de la fédération de la Marne de MRC et conseiller municipal, j’avais obtenu en
juin 2001 après un courrier et deux
rencontres avec Jean-Pierre Chevènement ministre de l’intérieur, l’arrivée au
commissariat d’Epernay d’un brigadier de police et de 4 gardiens de la paix, ce
que, ni Bernard Stasi ni Franck Leroy n’avaient réussi à obtenir. (Lire ci-dessous l’article de la presse locale du 07.09.2000 sur ce sujet).
Faudra-t-il
attendre qu’un morceau de la façade tombe sur une personne pour enfin
réagir ?
Il n’y a donc plus de temps à perdre.
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