A EELV (Europe écologie les
Verts), tous coupables.
Tout le monde savait, mais personne n'a rien dit. Après les accusations
portées contre Denis Baupin, des voix s'élèvent pour interroger la
responsabilité des anciens dirigeants du parti écologiste.
La présomption d'innocence doit –être respectée, mais vu les nombreux
témoignages et dans l’attente d’une enquête Denis Baupin doit démissionner de
ses mandats de vice-président de l’assemblée nationale, de conseiller régional,
d’adjoint à la mairie de Paris.
Alors que huit femmes accusent Denis
Baupin, vice-président de l'Assemblée nationale démissionnaire, de harcèlement et
d'agressions sexuelles, les accusations de déni se multiplient à l'encontre de
l'ancienne direction d'EELV et des responsables du parti. Interrogé sur France Inter ce
lundi matin, François de Rugy, député démissionnaire
d'Europe-Écologie-Les Verts (EELV), s'est dit «abasourdi». «L'omerta et les
petits arrangements entre “amis”. Il savait», a rapidement répondu sur Twitter
Elen Debost, adjointe au maire du Mans et secrétaire régionale EELV. Conseiller
EELV de Paris interrogé sur RMC ce lundi matin, Yves Contassot
accuse même Emmanuelle Cosse, ancienne patronne du parti écologiste et épouse
de Denis Baupin, d'avoir récemment «interdit» que soient évoquées ces
accusations lors d'un conseil fédéral. De quoi alimenter les soupçons au sujet
d'une «loi du silence» dont aurait bénéficié le député de Paris.
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