jeudi 18 juin 2015

NAPOLEON 1er.


Malgré la défaite de Waterloo, Napoléon restera un des grands hommes de notre pays.

  Napoléon 1er empereur des Français

Né à Ajaccio le 15 août 1769 Napoléon quitte très jeune sa Corse natale et, à quinze ans entre à l’Ecole royale militaire de Paris.

En 1789 quand éclate la Révolution, Jacobin [1] et partisan de Robespierre en 1793, il sait se faire oublier après la chute de ce dernier, et se distinguer un ans plus tard en réprimant l’insurrection royaliste d’octobre 1795. En récompense, le Directoire le nomme général en chef des armées d’Italie.

La foudroyante campagne de 1796-1797 fait de Bonaparte un héros qui dote Paris et le musée du Louvre de chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne. Ses succès inquiètent le Directoire : le trop glorieux général est envoyé en Egypte.

Mais « l’aigle ne marche pas, il vole »... Et la campagne d’Egypte ne fait qu’illuminer d’avantage aux yeux du peuple ce général toujours victorieux. Le coup d’Etat du 18 Brumaire (novembre 1799), qui fait Bonaparte Premier consul, n’est dès lors qu’une formalité. Et lorsque, le 2 décembre 1804, Bonaparte se fait sacrer empereur des Français sous le nom de Napoléon 1er à Notre-Dame de Paris, il ne rencontre aucune opposition. Le code civil, le Concordat avec le pape, le traité d’Amiens qui garantit la paix avec l’Angleterre rassurent les citoyens

Paris profite de l’accalmie et de la renaissance des fastes aux Tuileries, notamment à l’occasion du mariage de l’Empereur avec Marie-Louise, fille de l’empereur d’Autriche : l’artisanat de luxe retrouve son dynamisme perdu sous la Révolution. Des projets grandioses de l’Empereur pour la capitale subsistent deux arcs de triomphe à la gloire de ses armées, la colonne Vendôme, la Madeleine et la Bourse. La vie quotidienne des Parisiens est améliorée : ouverture de marchés et d’abattoirs, meilleure distribution de l’eau, circulation facilitée par le percement de nouvelles voies et création de ponts sur la Seine...

Mais une grave crise économique provoque faillites et chômage. En novembre 1812, la campagne de Russie se noie dans les eaux glacées de la Bérézina. Le tsar et le roi de Prusse s’allient contre l’Empire, et les troupes coalisées entrent dans la capitale le 31 mars 1814. Paris capitule.

Le 4 avril 1814, Napoléon abdique. Un an plus tard, profitant de l’impopularité de la Restauration de Louis XVIII, Napoléon revient de l’Île d’Elbe mais, dira Chateaubriand, « ses aigles qui avaient »volé de clocher en clocher« , de Cannes à Paris, s’abattirent fatiguées sur les cheminées des Tuileries ». Cent jours après son retour, l’aventure impériale s’arrête à Waterloo, le 18 juin 1815. Napoléon abdique une seconde fois avant d’être déporté dans l’Île de Sainte-Hélène. C’est là qu’il dictera ses mémoires (Mémorial de Saint Hélène qui sera publié en 1823). Il meurt le 5 mai 1821, ses cendres seront transportées aux Invalides (Paris) en 1840.

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