Un candidat MRC pour la présidentielle de 2017.
Le président du
MRC, Jean-Luc Laurent, a proposé dimanche que les militants de son mouvement
désignent un candidat pour la présidentielle au premier trimestre de 2016,
déplorant le bilan "bien terne" de François Hollande.
"Nous ne pouvons pas suivre François Hollande dans cette exploration du Jardin des Délices du social-libéralisme sous la baguette experte d'Emmanuel Macron", a lancé M. Laurent dans un discours devant le congrès du Mouvement Républicain et Citoyen à Paris, dont l'AFP a obtenu une copie.
"Certains pariaient en 2011 sur le hollandisme révolutionnaire, nous sommes aujourd'hui face au hollandisme conformiste sur le plan européen, c'est-à-dire l'essentiel. Les résultats sont là et nous devons en tenir compte pour la suite de notre chemin, car il s'agit aussi de notre échec, celui d'une stratégie d'influence qui n'a pas porté ses fruits", a ajouté le président du MRC.
C'est la raison pour laquelle M. Laurent propose "que ce soient vous, militants, qui puissiez désigner au premier trimestre de 2016 celui qui portera nos couleurs".
"Certains vous diront que la montée du Front national menace et que c'est faire son jeu que de contribuer à la division de la gauche: nous connaissons bien cela, jurisprudence 2002 oblige (...) Que ceux qui nous font le reproche de la division travaillent le programme avant les alliances, les fondamentaux plutôt que les questions d'appareils", a lancé le dirigeant du MRC.
"Car le Front national se nourrit des renoncements de la gauche, de ses échecs (...) Est-ce rendre service à la gauche que de nier cette réalité, que de la masquer par un rassemblement factice qui ne nous épargnera même pas la défaite ? Le MRC répond non!" dit-il encore.
Jean-Luc Laurent avait "décliné" au début du mois l'invitation du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, de coorganiser l'université d'été du PS à La Rochelle, préférant "un dialogue amical et franc". Le responsable socialiste prône une "alliance populaire" avec les partis de gauche dans la perspective de 2017.
"Nous ne pouvons pas suivre François Hollande dans cette exploration du Jardin des Délices du social-libéralisme sous la baguette experte d'Emmanuel Macron", a lancé M. Laurent dans un discours devant le congrès du Mouvement Républicain et Citoyen à Paris, dont l'AFP a obtenu une copie.
"Certains pariaient en 2011 sur le hollandisme révolutionnaire, nous sommes aujourd'hui face au hollandisme conformiste sur le plan européen, c'est-à-dire l'essentiel. Les résultats sont là et nous devons en tenir compte pour la suite de notre chemin, car il s'agit aussi de notre échec, celui d'une stratégie d'influence qui n'a pas porté ses fruits", a ajouté le président du MRC.
C'est la raison pour laquelle M. Laurent propose "que ce soient vous, militants, qui puissiez désigner au premier trimestre de 2016 celui qui portera nos couleurs".
"Certains vous diront que la montée du Front national menace et que c'est faire son jeu que de contribuer à la division de la gauche: nous connaissons bien cela, jurisprudence 2002 oblige (...) Que ceux qui nous font le reproche de la division travaillent le programme avant les alliances, les fondamentaux plutôt que les questions d'appareils", a lancé le dirigeant du MRC.
"Car le Front national se nourrit des renoncements de la gauche, de ses échecs (...) Est-ce rendre service à la gauche que de nier cette réalité, que de la masquer par un rassemblement factice qui ne nous épargnera même pas la défaite ? Le MRC répond non!" dit-il encore.
Jean-Luc Laurent avait "décliné" au début du mois l'invitation du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, de coorganiser l'université d'été du PS à La Rochelle, préférant "un dialogue amical et franc". Le responsable socialiste prône une "alliance populaire" avec les partis de gauche dans la perspective de 2017.
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