Mon interview par Margaud
Déclemy du journal L’Union – L’Ardennais. 29.01.2016
SNCF, le cauchemar des usagers de
la ligne Epernay-Paris, aller - retour.
Gros problèmes de retard ou de suppression de trains de
dernières minutes, sur la ligne Epernay-Paris « aller-retour ».
J’ai constaté cette anomalie en conduisant
ma femme, enseignante spécialisée,
actuellement en formation sur Paris.
Les problèmes ne datent pas d’aujourd’hui, (Aux dires
d’un agent SNCF et des usagers).
Il y a un problème depuis l’arrivée du TGV au détriment
des TER (train express régional).
Les problèmes de la ligne TER vallée de la Marne ne
datent pas d’aujourd’hui, mais de bien plus longtemps (au moins 9 ans). Ils ont
commencés avec l’arrivée du TGV Est et le déclassement de l’ancienne grande
ligne TER.
Depuis les usagers n’ont pu que constater la lente
dégradation du service, malgré les échanges réguliers avec la direction de la
ligne, et l’existence de nombreuses associations d’usagers des différentes
villes traversées.
Et cela se concrétise par le manque de moyens pour les TER, pour l’entretien des matériels et
des voies, par la fermeture des petites gares.
Par la suppression à partir de février de
la « Borne jaune » en gare d’Epernay. Cette borne était pratique
pour obtenir un billet aux heures de fermeture des guichets.
Exemple des deux semaines écoulées :
Lundi 18 janvier : annulation du train de 7h32 pour
Paris. Les voyageurs doivent prendre un TER pour Reims afin de récupérer le TGV pour Paris. Une fois à
Reims, ce tgv était lui aussi en retard. Train initialement annoncé avec un
retard de 5 minutes, puis 15 minutes et enfin 30 minutes. Cependant, alors que
la SNCF annonçait 5 minutes de retard, une collègue de ma femme qui avait pris
ce tgv de Charleville-Mézières nous informait elle que ce tgv avait 35 à 40
minutes de retard et qu’ils étaient bloqués.
Mercredi 20
janvier : retard
de plus de 30 minutes du train de 8h33 au départ d’Epernay.
Vendredi 22
janvier :
retard de plus d’une
demi-heure du train de 17h36 au départ de Paris.
Lundi 25 janvier : Annulation
du train de 7h 32. Dans le hall de gare, un agent de la SNCF informe les
voyageurs qu’ils n’ont pas le droit de prendre le ter pour Reims, puis le tgv à
Reims. Quai B, le chef de gare déconseille de partir sur Reims prendre le tgv,
car il est complet et il n’y a aucune place assise. Les gens partent quand même
sur Reims et réussissent à monter à bord, puis vers Dormans il s’immobilise de
nombreuses minutes. Résultat ; arrivée à Paris avec plus de 15 minutes de
retard.
Mardi 26
janvier : train
de 6h30 au départ en gare d’Epernay .Il est annoncé avec un retard de 45
minutes.
Jeudi 28
janvier : encore
15 minutes de retard à cause d’un panneau de signalisation à Meaux.
Installation vieillissante ou mal entretenu.
Entre ces deux dates, retards dans les deux sens de plus
de 30 minutes. Et souvent sans aucune explication.
J’ai vu des usagers en colère comme un certain Thierry,
qui prend ce train depuis des années et qui constate cette anomalie fréquemment,
et pire encore depuis quelques mois.
J’ai vu une femme en larmes, car son employeur menace de
la licencier si ses retards dans l’entreprise ne s’arrangent pas.
J’ai vu un chef de gare, qui le pauvre en prend plein la
figure et qui nous dit, que c’est comme cela depuis les fêtes, et il ajoute, en
fait depuis plus d’un an.
A Epernay, il n’y a pas de plan B comme à Château-Thierry
ou les usagers on la possibilité de
prendre un train dit de banlieue avec arrêt à toutes les gares entre Château
Thierry et Meaux puis direct Paris.
Je me pose des questions que devrait se poser la
SNCF :
1° : quelles sont les solutions alternatives pour
faire face à ce problème.
2° : quelle vision à la SNCF pour l’avenir, avec la
concurrence qui arrive.
3° : que fait la région qui finance grassement les transports (avec l’argent du contribuable)
pour que l’on ait un service de qualité.
Nos impôts doivent servir à l’amélioration
de nos services publics et non à l’enrichissement personnel de nos élus.
Je m’adresse
au directeur de la SNCF pour qu’il se justifie et à Franck Leroy, nouvel élu
régional en charge de la solidarité et de la qualité de vie, pour qu’il agisse
pour le bien-être des usagers qui paient très chères pour un service non rendu.
Un de mes
combats pendant les 45 années de mon engagement en politique à été La
défense des services publics en France et dans ma ville Epernay.
En quelques années, Epernay à été fortement touché par la
fermeture de :
-
La Banque de France.
-
Du
13ème RG, plus de 1000 familles qui achetaient chez nos artisans et commerçants
locaux.
-
Du
tribunal
-
Des
ateliers SNCF (plus de 2000 salariés après la guerre).
-
Prochainement
du bureau de poste de la Villa.
-
De
fermetures de classes et d’écoles comme l’école maternelle Léon Bourgeois ou
l’école Fontaine les Bergers etc.
-
Des
menaces sur certains services de notre hôpital.
Avec la fermeture des services
publics, les entreprises ne viennent pas sur Epernay, de nombreux
commerces ferment, la population
quitte la ville et obligatoirement
les impôts locaux et fonciers
augmentent.
Avec le désengagement de l’Etat, c’est la mort des services
publics dans les prochaines années.
Pour
faire revivre l’emplacement de l’ancien quartier des ateliers SNCF,, notre liste conduite par
Jérémie Thévenin aux municipales 2014
avait un projet municipal .
Notre position sur l'avenir de ce
site.
( plus de 13 HECTARES)
que le Maire souhaite offrir une fois de plus aux promoteurs privés pour en
faire un quartier Margueritte bis, alors qu’il y a sur notre ville plus 1200
logements vides ( selon l’INSEE ) et des dizaines de commerces fermés.
La révision du Plan local d’urbanisme est l’occasion de repenser notre ville en définissant l’utilisation de l’espace.
Dans ce nouveau quartier qui va remplacer les ateliers SNCF (près de 2000 salariés après la guerre) fermés à cause du manque de volonté politique des élus depuis des dizaines d’années, doit aujourd’hui revivre.
- Création d’un grand parc paysagé.
- Aménagement d’un parking de proximité.
- Constructions de maisons mitoyennes économes en énergie et en cohérence avec le bâti Sparnacien et des services de proximités.
- Création d’un musée de l’histoire industrielle des chemins de fers d’Epernay.
- Pépinières d’entreprises, etc.
La révision du Plan local d’urbanisme est l’occasion de repenser notre ville en définissant l’utilisation de l’espace.
Dans ce nouveau quartier qui va remplacer les ateliers SNCF (près de 2000 salariés après la guerre) fermés à cause du manque de volonté politique des élus depuis des dizaines d’années, doit aujourd’hui revivre.
- Création d’un grand parc paysagé.
- Aménagement d’un parking de proximité.
- Constructions de maisons mitoyennes économes en énergie et en cohérence avec le bâti Sparnacien et des services de proximités.
- Création d’un musée de l’histoire industrielle des chemins de fers d’Epernay.
- Pépinières d’entreprises, etc.
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