En effet à regarder de près ce tableau, on s'aperçoit que les mollahs qui ont institutionnalisé les violences faites aux femmes, prennent plaisir à les exécuter par groupes.
A titre d'exemple le 19 septembre 2013, trois femmes étaient pendues à Yazd dans le centre de l'Iran, et le 22 septembre trois autres les suivaient sur la potence. Le 20 juillet 2014 c'étaient 4 femmes exécutées à Birjand, dans l'Est du pays. Le 1er janvier 2015, alors que le monde célébrait la nouvelle année, quatre femmes étaient pendues à Bam, ville terriblement touchée par un séisme il y a quelques années.
Parmi toutes ces victimes, la jeune Reyhaneh Jabbari exécutée le 25 octobre 2014, parce qu'elle avait tué, en légitime défense, l'homme qui la violait. Comme il était agent du renseignement, elle n'a eu aucune chance de s'en sortir. Tout un symbole.
Au tableau des futures victimes en Iran, on trouve aussi une femme condamnée à la lapidation le 5 décembre. Rohani a fait voter une loi ignoble qui autorise un tuteur à épouser sa fillette adoptive, légalisat la pédophilie, déjà bien lancée avec le mariage des très petites filles.
On se souviendra aussi que c'est Rohani qui a fait entrer en vigueur le voile obligatoire dans les administrations en Iran et qu'il en très fier.
Passons sur les multiples lois qui persécuent les femmes pour leur apparence vestimentaire, leur interdiction de chanter en public et d'entrer dans les stades.
Voici donc celui qui va fouler le tapis rouge, du sang des femmes, à Paris. C'est pourquoi les femmes seront très nombreuses à venir manifester sur la Place Denfert Rochereau à Paris le 28 janvier à 13H contre les exécutions en Iran, et l'apartheid qui touche les femmes dans ce pays.
Le minimum d'éthique est d'exiger des autorités françaises qu'elles demandent la fin des exécutions en Iran comme condition de la reprise des relations avec cette dictature religieuse.
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