Bastien Faudot, 37 ans, conseiller départemental du Territoire de Belfort investi dimanche candidat à l'élection présidentielle de 2017 par le Mouvement républicain et citoyen (MRC) qui n'avait pas présenté de candidat depuis 2002 avec Jean-Pierre Chevènement, a-t-il annoncé à l'AFP.
"Le MRC a décidé que nous aurions une candidature en 2017 pour défendre un projet original et singulier à gauche qui consiste à porter la question nationale pour organiser la reconquête de la souveraineté du peuple français", a expliqué M. Faudot vendredi à l'AFP.
Selon lui, "aujourd'hui le débat est verrouillé (...) sous l'effet de plusieurs chantages, le chantage au Front national, le chantage à la dette, et le chantage à la guerre depuis que nous avons été victimes d'attentats terroristes".
Déplorant que François Hollande ait "choisi de ne pas tenir sa promesse" de campagne de renégocier le traité budgétaire européen, il a estimé que le texte avait permis de "constitutionnaliser des contenus de politique économique".
Or, "au nom de la dette, au nom de cet impératif-là, on refuse de voir comment, par quelle autre solution qu'une simple logique comptable, nous pourrions redresser ce pays, organiser comme projet le plein emploi, retrouver la croissance", a argumenté M. Faudot.
Il a ainsi plaidé pour une "nationalisation de l'euro", c'est-à-dire que le peuple français puisse reconquérir "des outils de souveraineté" parmi lesquels, la monnaie.
"Le MRC a décidé que nous aurions une candidature en 2017 pour défendre un projet original et singulier à gauche qui consiste à porter la question nationale pour organiser la reconquête de la souveraineté du peuple français", a expliqué M. Faudot vendredi à l'AFP.
Selon lui, "aujourd'hui le débat est verrouillé (...) sous l'effet de plusieurs chantages, le chantage au Front national, le chantage à la dette, et le chantage à la guerre depuis que nous avons été victimes d'attentats terroristes".
Déplorant que François Hollande ait "choisi de ne pas tenir sa promesse" de campagne de renégocier le traité budgétaire européen, il a estimé que le texte avait permis de "constitutionnaliser des contenus de politique économique".
Or, "au nom de la dette, au nom de cet impératif-là, on refuse de voir comment, par quelle autre solution qu'une simple logique comptable, nous pourrions redresser ce pays, organiser comme projet le plein emploi, retrouver la croissance", a argumenté M. Faudot.
Il a ainsi plaidé pour une "nationalisation de l'euro", c'est-à-dire que le peuple français puisse reconquérir "des outils de souveraineté" parmi lesquels, la monnaie.
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