dimanche 10 mai 2015

10 mai 1981, victoire de François Mitterrand.


                
                        Jacky Blavier Président du comité « OBJECTIF 2020 »

 
                       10 mai  1981 Victoire de François Mitterrand.

 


Ce jour historique pour la Gauche, je m’en souviens comme si c’était hier, et en juin 1981, une vague rose inonde la France au delà de toute espérance.

Pierre Mauroy est nommé 1er ministre et forme un gouvernement de la gauche unie avec Jean-Pierre Chevènement  comme ministre d’Etat, ministre de la recherche et de la technologie.

Un souvenir émouvant dans ma vie de militant.

La victoire de François Mitterrand arrive met un terme au règne de Giscard dont le bilan est catastrophique : le chômage avait triplé depuis 1974, l’inflation atteignait 13%.

Des mesures fortes dés le début du mandat :

-       Abolition de la peine de mort.

-       Augmentation de 10 % du Smig.

-       Augmentation de 25 % du minimum vieillesse et des allocations familiales.

-       Retraite à60 ans.

-       5ème semaine de congés payés.

-       Nouveaux droits pour les travailleurs.

-       Passage aux 39 heures.

-       Loi autorisant les radios privées.

-       Fête de la musique.

En arrivant au pouvoir François Mitterrand fait connaître un essor culturel monumental avec les grands travaux :

-       La Cité des sciences.

-       Le musée d’Orsay.

-       L’Institut du monde arabe.

-       La Pyramide du Louvre.

-       L’Opéra Bastille.

-       La Grande Arche de la fraternité.

-       La Bibliothèque nationale de France.

Aujourd’hui notre Président de la République François Hollande  devrait se souvenir de ce 10 mai 1981, pour réorienter sa politique qui conduit la France vers le chaos.

Déclaration de M. François Mitterrand, à l'annonce de son élection à la Présidence de la République, Château-Chinon, dimanche 10 mai 1981.

 

Cette victoire est d'abord celle des forces de la jeunesse, des forces du travail, des forces de création, des forces du renouveau qui se sont rassemblées dans un grand élan national pour l'emploi, la paix, la liberté, thèmes qui furent ceux de ma campagne présidentielle et qui demeureront ceux de mon septennat.
- Elle est aussi celle de ces femmes, de ces hommes, humbles militants pénétrés d'idéal, qui, dans chaque commune de France, dans chaque ville, chaque village, toute leur vie, ont espéré ce jour où leur pays viendrait enfin à leur rencontre.
- A tous je dois et l'honneur et la charge des responsabilités qui désormais m'incombent. Je ne distingue pas entre eux. Ils sont notre peuple et rien d'autre. Je n'aurai pas d'autre ambition que de justifier leur confiance.
Ma pensée va en cet instant vers les miens, aujourd'hui disparus, dont je tiens le simple amour de ma patrie et la volonté sans faille de servir. Je mesure le poids de l'histoire, sa rigueur, sa grandeur. Seule la communauté nationale entière doit répondre aux exigences du temps présent. J'agirai avec résolution pour que, dans la fidélité à mes engagements, elles trouvent le chemin des réconciliations nécessaires. Nous avons tant à faire ensemble et tant à dire aussi.
- Des centaines de millions d'hommes sur la terre sauront ce soir que la France est prête à leur parler le langage qu'ils ont appris à aimer d'elle.
- Mesdames et messieurs j'ai une autre déclaration brève à faire. A M. Giscard d'Estaing, que je remercie de son message, j'adresse les vœux que je dois à l'homme qui, pendant sept ans, a dirigé la France. Au-delà des luttes politiques, des contradictions, c'est à l'histoire qu'il appartient maintenant de juger chacun de nos actes.

 

 

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