jeudi 25 août 2016

Port du burkini."Il s'agit d'une croisade religieuse sur les lieux publics.


 

Je n'ai pas voulu réagir à chaud devant ce problème extrêmement grave. Je relève une réflexion d'une jeune étudiante algéroise, musulmane, qui veut tout dire :

"Il s'agit d'une croisade religieuse sur les lieux publics. Cette tenue véhicule une sémiotique de soumission, c'est une atteinte grave à la liberté individuelle. Cela compromet des années de luttes féministes.
J'invite toutes les musulmanes de France et d'ailleurs à savoir dire non.
Je suis croyante mais je ne suis pas un objet dans les mains de certains hommes qui n'hésitent pas, en cachette, à réduire les femmes en un produit sexuel et rien de plus.
Au nom de la religion musulmane et de sa vertu, soulevez-vous contre toutes ces imbécilités qui mettent tous les musulmans au monde dans une situation inconfortable et un malaise généralisé."

Tout est dit. Pas de place à d'autres commentaires.

mercredi 24 août 2016

Debout la France Marne adresse un courrier au préfet ,au sujet du camp décolonial prévu à Reims du 25 au 28 août 2016.


Lettre destinée à Monsieur le Préfet de la Marne, au sujet du camp décolonial prévu à Reims du 25 au 28 août 2016.


Monsieur le Préfet de la Marne, Denis CONUS,

Le 22 Avril dernier, nous apprenons par le biais d'un article paru dans Le Figaro qu'un « Camp d'été décolonial » prévu du 25 au 28 août 2016 se tiendra « près de Reims ». Le journal révèle que ce stage de quatre jours est ouvert à 150 personnes et uniquement, selon les organisatrices « aux personnes victimes de racisme structurel », autrement dit aux personnes non-blanches.

Il s'agit en fait d'une formation à l'anti-racisme...qui prône le racisme anti-blanc. Le site internet du camp nous donne des informations sur le contenu de la formation avec, par exemple, un atelier intitulé "Non à la diversité : décoloniser la culture" et le nom des organisatrices, Fania NOEL et Sihame ASSBAGUE. Cette dernière est proche du PIR ( Parti des Indigènes de la République ), qui prône un racisme anti-blanc, et affiche sur son compte Twitter une sympathie pour la théorie du Grand Remplacement. Elle est convaincue de l'existence d'un racisme structurel, institutionnel, donc prôné par l’État. Enfin, Fania NOEL, dans un article paru dans Libération le 3 Avril 2016, se revendique « anti-mixité » et ses propos aspirent clairement au communautarisme.

Le 27 avril dernier, le député Bernard DEBRÉ a interrogé madame la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM sur le sujet lors d'une séance de questions au gouvernement. Elle a condamné la tenue du camp d'été sans préciser si une procédure d'interdiction allait être menée. Ce jour-là à l'Assemblée, dans un consensus total, les valeurs de la République l'emportaient sur le repli sur soi et la division communautaire. Presque un mois après la réponse de madame la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM, les organisatrices se vantent sur leur compte twitter que ce camp communautariste affiche quasiment complet.

Monsieur le Préfet, il apparaît évident que ce camp d'été prône le racisme anti-blanc et favorise l'implantation du communautarisme sur nos territoires. Ce stage « décolonial » s'oppose aux valeurs de la République et contribue un peu plus à la division des français.

La fédération marnaise de DEBOUT LA FRANCE, parti de Nicolas DUPONT-AIGNAN, condamne fermement de telles pratiques et demande que l’État, dont vous êtes le représentant, fasse respecter les principes de notre République, liberté, égalité, fraternité.

Nous vous interpellons donc afin de connaître les suites données à cette manifestation dont aucune information tant sur le lieu que sur le contenu réel des « ateliers-formations » (intervenants, soutiens financiers...) n'est communiquée.

Au regard de sa nature anti-républicaine, nous vous demandons d'interdire la tenue de ce camp d'été, pouvant causer des troubles à l'ordre public en raison de son caractère manifestement contraire à la moralité publique.

Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Préfet de la Marne, l'expression de nos salutations distinguées.

Daniel MENARD Secrétaire Départemental de la fédération marnaise de Debout La France

Anne-Sophie FRIGOUT Déléguée Debout Les Jeunes de la Marne

dimanche 21 août 2016

il y à longtemps que je ne crois plus aux discours des socialistes, de Montebourg et des autres.


 

 
 
Daccord avec les propos d’Arnaud Montebourg sur le bilan de François Hollande et du gouvernement, mais pour ma part il y à longtemps que je ne crois plus aux discours des socialistes, de Montebourg et des autres.
Extrait du discours de Montebourg du 21.08.2016
«Si je suis candidat au rassemblement d'une majorité de Français, c'est d'abord parce qu'il m'est impossible, comme à des millions de Français, de soutenir l'actuel président de la République. (...) En vérité, je n'aurais pas dû être là devant vous à proposer un projet alternatif car pour moi, l'alternative était celle que nous avions cru mettre au pouvoir il y a quatre ans», a-t-il lâché. Et de se tourner vers l'actuel locataire de l'Elysée, qui pourrait être tenté par la candidature à un deuxième mandat: «Je lui demande de bien réfléchir à sa décision, de bien considérer les faits, de prendre en compte l'intérêt supérieur du pays, la faiblesse inédite et historique qui est la sienne au regard des Français, d'affronter sa conscience et sa responsabilité et de prendre la bonne décision». Et d'ajouter que «le pays est économiquement et moralement en danger (et) le temps n'est plus à l'immobilisme, à la tergiversation ou à la synthèse molle».


Extrait du discours de Montebourg du 21.08.2016

«Si je suis candidat au rassemblement d'une majorité de Français, c'est d'abord parce qu'il m'est impossible, comme à des millions de Français, de soutenir l'actuel président de la République. (...) En vérité, je n'aurais pas dû être là devant vous à proposer un projet alternatif car pour moi, l'alternative était celle que nous avions cru mettre au pouvoir il y a quatre ans», a-t-il lâché. Et de se tourner vers l'actuel locataire de l'Elysée, qui pourrait être tenté par la candidature à un deuxième mandat: «Je lui demande de bien réfléchir à sa décision, de bien considérer les faits, de prendre en compte l'intérêt supérieur du pays, la faiblesse inédite et historique qui est la sienne au regard des Français, d'affronter sa conscience et sa responsabilité et de prendre la bonne décision». Et d'ajouter que «le pays est économiquement et moralement en danger (et) le temps n'est plus à l'immobilisme, à la tergiversation ou à la synthèse molle».

Je partage la colère du peuple de France


 
Je partage la colère du peuple de France à l’égard de tous ceux qui nous ont entraînés dans cette impasse et l’exaspération qui monte dans notre Pays.

Car dans notre Pays le bilan est catastrophique.

. En France 6 millions de retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit 900 € par mois.

. 33 % des Français ne se soignent plus faute de moyens.

. 6 millions de chômeurs. 

.  Des Faillites de PME-PMI par milliers à cause de la politique du gouvernement.

. Restos du cœur, plus d'un million de bénéficiaires inscrits. 

 

. Les classes moyennes qui souffrent avec l’augmentation des impôts, des taxes, des charges et qui voient une forte baisse de leur pouvoir d’achat.

 

 . Mauvais chiffres de la croissance, de la dette etc.

 

. Les pensions des retraités sont   bloquées depuis 2012, ainsi que les salaires.

 

. Nos agriculteurs que l’Europe assassine avec la bénédiction de François Hollande aujourd’hui et de Nicolas Sarkozy hier.

 

Alors oui, il faut un changement profond dans notre Pays  et admettre que l’Europe, telle qu’elle a été conçue et construite montre aujourd’hui ses limites : Schengen est une passoire. La monnaie unique a creusé le gouffre d’un chômage de masse qui touche d’abord les jeunes. La « défense européenne » apparaît pour ce qu’elle est : un mythe mité. La France doit d’abord compter sur ses propres forces.

mardi 16 août 2016

Assez de discours, des actes , et en finir avec l’angélisme.


Jacky Blavier : Président de la fédération de la Marne du MRC  de 2001 à  2010.

Conseiller municipal  et communautaire de 1995 à 2008

 
Candidat au mandat  de député en  juin 1993 – décembre 1993 -  2002- 2007

 

 

                                Il faut en finir avec l’angélisme.

 

Depuis Charlie Hebdo, rien n’a été fait, les pouvoirs publics ont démissionné, à l’image de Najad Vallaud-Belkacem détournant pudiquement les yeux quand un barbu invité à ses côté sur un plateau de télévision se refusait à condamner l’Etat islamique.

Toutes les barrières qui contenaient le communautarisme, en entreprise, à l’école, dans l’espace public, cèdent l’une après l’autre.  Par lâcheté, par électoraliste, à droite comme à gauche, on a laissé s’installer des foyers d’individus radicalisés, qui ne respectaient aucun des principes de la République et qui bafouaient ses valeurs. Nous avons renoncé à nous attaquer aux racines du mal, le monstre a de beaux jours devant lui.

 

Seize   mois après la série d’attaques d’islamistes qui visaient la rédaction de Charlie hebdo, des policiers et les clients de la supérette cacher, rien n’a été fait. Les mêmes salauds ont été  en mesure de recommencer le 13 novembre  avec 130 morts, des dizaines de blessés, des personnes traumatisées à vie  et des familles en deuil. Rien n’a été fait après l’assassinat d’un couple de policiers dans leur maison,  Nouvel attentat  le 14 juillet à Nice, jour de notre fête nationale ou un camion conduit par un islamiste écrase et tue 85 personnes innocentes avec également des dizaines de blessés. Puis à nouveau mardi 26 juillet  un détenu en liberté  fiché S affilié  à Daech   à égorgé dans son église le père Jacques Hamel, un homme qui n’avait jamais fait de mal à une mouche.

 

Il faut savoir qu’il est  possible  aujourd’hui en France d’être en lien avec un réseau terroriste, de partir en Syrie et de revenir facilement.

 

Il est aujourd’hui possible en France pour les personnes ayant une fiche  «  S », de circuler librement.

 

 Rien n’a été fait pour fermer plus d’une centaine de mosquées salafistes recensées en France, et dont une bonne quarantaine serait sous l’emprise de leaders salafistes. Le mouvement salafiste compterait entre 20 000 et 30 000 adeptes en France. « La grande majorité des  musulmans sont les premières victimes de ces agissements ».

 

 Rien n’a été fait pour le contrôle aux frontières, chez nous et en Europe.

 

 Rien n’a été fait pour l’expulsion des binationaux coupables de faits graves.

 

 Rien n’a été fait  pour notre sécurité, car il est facile pour un terroriste de pénétrer dans l’Union européenne en se mêlant aux migrants.  

 

Assez de discours, des actes , et en finir avec l’angélisme.

lundi 15 août 2016

Jean-Pierre Chevènement pressenti pour présider la fondation de l'Islam de France

LA PRÉSIDENCE DE LA FONDATION

Le Parisien : Vous êtes pressenti pour présider la Fondation pour les oeuvres de l'islam de France. Allez-vous accepter ?
Jean-Pierre Chevènement:
Dès le début de cette année, nous avons eu, Bernard Cazeneuve, son cabinet et moi-même, plusieurs réunions sur le sujet. Car, dès 1999, j'avais, comme ministre de l'Intérieur, lancé une grande consultation sur l'islam de France. Le ministre de l'Intérieur m'a adressé une lettre le 26 avril, me proposant — et je pense qu'il n'a pas fait cette proposition sans l'avoir évoquée avec le Premier ministre et le président de la République — la présidence de cette fondation qui n'est pas encore constituée. J'apprécie beaucoup Bernard Cazeneuve pour sa modération, sa détermination, sa parole toujours maîtrisée.

Vous allez donc dire oui ?
Il s'agit d'une tâche d'intérêt public car les 4,1 millions de musulmans que compte la France doivent pouvoir exercer leur culte mais dans le respect de la laïcité et des principes de la République. Cette mission est tellement d'intérêt public qu'aucun responsable ne peut s'y dérober. Je ne m'y déroberai donc pas sauf si ma nomination devait entraîner des problèmes insolubles qui me forceraient à me retirer. Je dis à un certain nombre d'hommes politiques de l'opposition : il en va de l'intérêt du pays que cette fondation, d'ailleurs mise en place en 2005 sous la présidence de Jacques Chirac, puisse enfin fonctionner. Comme le dit Omar Sy, nous portons tous le maillot bleu de l'équipe de France.

Certains critiquent le fait que vous soyez une personnalité politique et un non-musulman...
Ce que l'on me propose est la présidence de la Fondation pour les oeuvres de l'islam de France qui a une vocation d'intérêt général, et non de l'association cultuelle qui y sera adossée. Le futur président de la Fondation ne sera pas chargé de promouvoir l'islam. Je n'y ai aucun titre, je ne suis pas musulman, je suis un républicain laïc. La laïcité n'est pas tournée contre la religion, elle libère la spiritualité de toute emprise de l'Etat. Je n'entends nullement m'immiscer dans la sphère du religieux.



SON PROGRAMME

Le moment est-il bien choisi pour relancer l'idée de cette fondation ?
L'émergence d'un islam de France compatible avec la République représente une oeuvre de longue haleine d'autant plus nécessaire aujourd'hui que des courants salafistes se développent partout dans le monde, y compris en France depuis une quinzaine d'années, mettant à leur merci certains jeunes à l'esprit fragile. C'est une bonne réponse à la poussée du terrorisme, conforme à l'intérêt des musulmans, aussi bien qu'à l'intérêt de la France.

Quelles seraient les premières mesures que vous prendriez ?
La mission première de cette fondation est la formation profane des imams. Il faut leur enseigner ce qu'est la citoyenneté française, le cas échéant la langue française, les principes généraux du droit, en tout cas ceux régissant les rapports entre le culte musulman et les pouvoirs publics. Il s'agira aussi de promouvoir des projets culturels ayant pour but de faire mieux connaître la civilisation musulmane, laquelle, à certaines époques comme à la fin du premier millénaire, a brassé les cultures et a été une des grandes matrices du monde moderne. Il faudra aussi réfléchir à la création d'un institut de recherche - profane -- en islamologie.

Avez-vous posé des conditions préalables à votre accord ?
J'ai posé deux conditions à ma présidence éventuelle. Tout d'abord, que les financements étrangers soient prohibés afin que tout se passe dans la plus grande transparence et que l'islam de France dépende d'un argent collecté en France. D'autre part, mon acceptation de principe ne signifie en aucune manière que je renonce à ma liberté d'expression en tant qu'homme politique au long cours. Mais je ressens vivement, en raison des drames que vit notre pays et aux épreuves qui l'attendent, qu'une certaine unité nationale doit se manifester.


FINANCEMENT DE L'ISLAM, LAÏCITÉ

Etes-vous opposé aussi aux financements extérieurs pour la construction et la gestion des mosquées, la formation religieuse des imams... ?
Le Conseil d'Etat différencie la fondation d'intérêt public — qui, je le répète, a en charge les activités profanes — de l'association cultuelle qui, elle, est en charge du religieux. Il me semble que l'islam de France, y compris dans sa version théologique où je n'ai pas à intervenir, doit pouvoir se développer avec des fonds français ou, en tout cas, qu'un mécanisme de transparence soit institué en l'absence de tout « fléchage » de la part des donateurs. Ce qui signifie que ce sera à l'association seule de sélectionner les projets. Mais il ne faut pas négliger ce qui a déjà été fait avec des fonds français, y compris avec le concours des collectivités locales dans les limites permises par la loi : il y a aujourd'hui 2 500 mosquées en France. Le temps de l'« islam des caves et des garages » est révolu.

Etes-vous pour une « taxe » sur la viande hallal ?
Le service peut être rémunéré, mais il faut d'abord que les musulmans s'entendent sur la certification de ce qui est hallal. Et la décision leur appartient.

Faut-il revenir sur la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat, comme l'a évoqué un moment le Premier ministre ?
Le Premier ministre n'a fait que l'évoquer et le président de la République a rejeté toute modification de la loi de 1905 qui interdit les subventions.

Quelle est votre position sur des problèmes concrets comme le port du voile à l'université, le burkini, les repas hallal dans les cantines...
Légalement, les choses me paraissent assez claires et modifier la loi n'est pas une priorité. Le conseil que je donne dans cette période difficile — comme le recteur de la mosquée de Bordeaux — est celui de discrétion. Les musulmans, comme tous les citoyens français, doivent pouvoir pratiquer leur culte en toute liberté. Mais il faut aussi qu'ils comprennent que, dans l'espace public où se définit l'intérêt général, tous les citoyens doivent faire l'effort de recourir à la « raison naturelle ». Un principe que le prophète recommande quarante-quatre fois, selon l'islamologue Jacques Berque, dans le Coran. L'avenir des jeunes nés de l'immigration est en France et nulle part ailleurs. Il faut les empêcher de tomber dans l'impasse suicidaire dans laquelle les poussent Daech et les salafistes à la vue courte. Si nous aimons la France, il faut faire des Français de confession musulmane des Français qui, comme les autres, ont envie de travailler à l'essor de la France. Il y a un intérêt commun à ce que le bateau France tienne la mer, car, s'il devait couler, ce sont tous ses passagers qui couleraient avec lui.

jeudi 4 août 2016

J P Chevènement pressenti pour prendre la tête de la fondation pour l'islam de France.





http://www.chevenement.fr/photo/art/default/9974441-16182416.jpg?v=1470227242

Jean-Pierre Chevènement, pressenti pour prendre la tête de la Fondation pour l'islam de France, considère qu'il s'agit d'une "tâche difficile", mais à laquelle "on ne peut pas se dérober", car elle "répond à l'intérêt national", a-t-il indiqué mercredi à l'AFP.
François Hollande avait évoqué mardi soir de façon informelle l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, connu pour son attachement à la laïcité, pour prendre la tête de la Fondation pour l'islam de France. Le président a souligné la nécessité pour cette Fondation, créée en 2005 mais paralysée par des dissensions internes, d'exercer un contrôle notamment sur le financement de la construction des lieux de culte musulmans.
"J'ai été pressenti par Bernard Cazeneuve (le ministre de l'Intérieur, ndlr) au mois de mars", a expliqué M. Chevènement par téléphone à l'AFP, affirmant qu'il communiquerait sa position officielle à la rentrée.
"Je considère que c'est une tâche difficile, mais d'une importance très grande du point de vue de l'intérêt national. On ne peut pas refuser d'apporter sa contribution à cette tâche", a-t-il déclaré. "C'est une tâche difficile, mais à laquelle on ne peut se dérober", a-t-il insisté.
"Il y a quatre millions de musulmans en France, pour la plupart Français, il faut qu'ils soient citoyens avec les droits que cela comporte, notamment la liberté de culte, et aussi bien entendu les devoirs", a-t-il estimé.
La ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol a elle plaidé mercredi pour qu'une femme prenne la tête de cette fondation. Interrogé sur le sujet à l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a refusé toute "polémique". "Il y a besoin d'une personnalité qui puisse être un médiateur fort, à la fois ferme sur les grands principes de la laïcité, et ouvert, pour permettre à l'ensemble des cultes d'assurer leur exercice dans le cadre de la République", a-t-il déclaré, assurant que M. Chevènement avait été évoqué "de manière très claire".
"J'ai bien entendu Laurence Rossignol (...) mais je ne crois pas que sur ce sujet il y ait de modifications", a-t-il dit.