mercredi 22 juillet 2015

Déclaration de République Moderne.



Déclaration de République Moderne, juillet 2015.


Notre pays vit une crise historique de longue durée. Cette crise s’est fortement aggravée avec la dérégulation néolibérale, le choix d’une monnaie unique viciée dans son principe même et l’inféodation qui résulte des traités européens de Luxembourg (1987), Maastricht (1992) et Lisbonne (2008). Avec un PNB stagnant depuis 2007, plus de cinq millions de chômeurs toutes catégories confondues, un parti d’extrême-droite à 25 % des voix, notre pays pressent que le gros des secousses est encore à venir.

Pourquoi République Moderne, maintenant ?

On aurait pu espérer que ceux qui mènent la même politique depuis quatre décennies s’avisent d’en changer mais force est de constater qu’ils n’en prennent pas le chemin. L’extrême droite se nourrit de la désespérance du peuple mais ne propose aucune alternative crédible, bien au contraire. Son accession au pouvoir, ruineuse pour l’image de la France dans le monde, nourrirait le « clash des civilisations » que souhaitent les fanatiques et serait un mauvais coup porté à notre pays.

La France mérite autre chose qu’un destin en peau de chagrin. Nous n’acceptons pas de rester enfermés dans l’impasse actuelle. La France, communauté de citoyens, a besoin d’être soudée sur un projet réellement alternatif. C’est ce projet d’alternative républicaine que République Moderne, à travers des rencontres périodiques, se propose de faire surgir. Il s’agit de redresser d’un même mouvement la France et l’Europe. Une Europe que nous voulons réellement européenne, c’est-à-dire indépendante. Une Europe démocratique et donc avec les nations. Une Europe recentrée sur l’essentiel : une monnaie favorisant la croissance et l’emploi, une politique extérieure au service de la paix dans le monde. Nous voulons reprendre le contrôle de la Finance, nous battre contre l’aggravation des inégalités et pour plus de justice sociale, relever le citoyen à travers l’Ecole et reconstruire l’Etat républicain. C’est ainsi que la France, enlisée dans le déclin, ira vers le renouveau.

République Moderne avec qui et pour qui ?

RM s’adresse à tous ceux qui ont une vision exigeante de la République et qui ne se résignent pas à voir une gauche et une droite interchangeables se succéder au pouvoir pour y conduire, pour l’essentiel, la même politique néolibérale et inféodée, faisant ainsi le lit du Front National.

RM s’adresse, au-delà des partis et des clivages politiques obsolètes, à tous ceux, socialistes, communistes, radicaux, gaullistes, démocrates, républicains, femmes et hommes de progrès qui croient que la France, loin d’être finie, a encore un rôle majeur à jouer pour équilibrer l’Europe et donner aux idées républicaines leur portée universelle face aux désordres engendrés par la « globalisation ».

RM s’adresse à toutes les forces vives, tous ceux pour lesquels le mot «patriotisme » a gardé un sens.

Ce projet doit être porté par le « peuple des citoyens », c’est-à-dire la communauté civique qu’est la France républicaine. C’est cette communauté que nous voulons relever à travers un projet d’alternative républicaine à la politique néolibérale. Ce projet s’imposera, à travers l’immense crise qui est encore devant nous, avec le concours de tous ceux qui ne désespèrent pas d’un avenir commun.

République Moderne, au niveau national …

Espace politique original où peuvent se rencontrer des citoyens de tous horizons (chefs d'entreprises, syndicalistes, élus, chercheurs, enseignants, toutes catégories de salariés, hommes et femmes qui souvent s'ignorent), le Club République Moderne est un lieu de réflexion, de discussion, de débat et de proposition.

RM n’exclut pas l’action politique. Elle se réserve, le moment venu, d’apporter son soutien à des candidats aux élections locales ou nationales qui partageraient ses valeurs et ses propositions.

… et régional

RM encourage le développement dans les régions et départements de Comités d’Initiative Citoyenne pour une République moderne. Ces comités sont ouverts à tous ceux qui souhaitent débattre, proposer, agir dans un esprit d’exigence républicaine. Les premiers comités locaux verront le jour en Nord Pas de Calais, Bourgogne, Picardie …

Le Club République moderne est présidé par Jean-Pierre CHEVENEMENT
Vice-présidents : Marie-Françoise BECHTEL, Députée, Christian HUTIN, Député, Christine MEYER, conseillère régionale, Jean-Yves AUTEXIER, ancien parlementaire.
Secrétaire générale : Estelle Folest
Secrétaire général adjoint : Claude Nicolet. Conseiller régional

jeudi 16 juillet 2015

Notre inscription au Patrimoine mondial de l'Humanité.


 
                      Jacky Blavier : Président du comité « OBJECTIF 2020 »

Comme tous les Champenois, c’est avec une immense joie et une grande fierté que j’ai accueilli l’inscription « Les Coteaux, Maisons et caves de Champagne » au Patrimoine Mondial de l’Humanité.
Pour résumer cette belle histoire, je citerai Franck Leroy, le Maire d’Epernay.
«  Si on m’avait dit, il y a dix ans, qu’un jour notre territoire serait inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco, je n’aurais osé y croire. Aujourd’hui, le rêve est devenu réalité. C’est fait, et l’événement est historique ! C’est l’accomplissement de plusieurs années d’un travail acharné, minutieux, rigoureux, mené par l’ensemble des acteurs de la Champagne, qui se sont tous mobilisés sans compter pour que cette candidature aboutisse ».
8 ans d’efforts ont été nécessaires pour y parvenir, et je tiens à remercier tous les acteurs qui ont contribués à la réussite de cette inscription, l’audace de Pierre Cheval, le président de l’association «  Paysages du Champagne », les élus(es),le monde viticole et leurs employés(es), les offices de tourisme , l’engagement de la population en tant qu’ambassadeurs à la candidature Unesco. Un grand bravo à tous.
Comme le dit si bien Pierre Cheval «  Il faut maintenant poursuivre le travail de mise en valeur et d’embellissement de nos paysages et de nos sites pour être dignes de cette inscription »
A nous maintenant de faire en sorte que cette belle histoire profite pour le tourisme, l’emploi, le commerce,  pour les Champenois et en étant un peu chauvin pour les sparnaciens.

Le défi commence aujourd’hui. Vive la Champagne .

lundi 13 juillet 2015

Un accord a été trouvé à Bruxelles.


                                               JACKY BLAVIER

                             Un accord a été trouvé à Bruxelles

François Hollande offre une nouvelle aide de plus de 80 milliards d’ € aux banquiers Grecs.

Juste un petit rappel à François Hollande, notre généreux président :

Aujourd’hui  en France :

.  Blocage des retraites et des salaires.

.  6 millions de retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit 900 € par mois.

. 33 % des Français ne se soignent plus faute de moyens.

. Plus 5 millions de chômeurs. 

 

. Des milliers de PME- PMI au bord de la faillite à cause de cette  politique. 

 

. Restos du cœur, plus d'un million de bénéficiaires  inscrits. 

. Les classes moyennes étranglées par les hausses d’impôts et la suppression de nombreux avantages.

vendredi 10 juillet 2015

14 juillet 1789


Histoire de notre fête nationale :

 

Le 14 juillet 1789 : la prise de la Bastille

La fête nationale commémore d'abord le 14 juillet 1789, première journée révolutionnaire à portée symbolique. Cet été là, une grande agitation règne à Paris. Face au mécontentement populaire, le roi a réuni les Etats généraux, une assemblée des représentants de la noblesse, du clergé et du tiers-état. Ces derniers demandent une réforme profonde des institutions et, le 9 juillet, se proclament Assemblée nationale constituante. 

L'initiative inquiète le roi qui fait venir en secret des régiments suisses et allemands à proximité de Versailles. La rumeur court bientôt que les troupes royales se préparent à entrer dans Paris pour arrêter les députés. Le 12 juillet, un orateur harangue la foule qu'il appelle à réagir : c'est Camille Desmoulins, monté sur un tonneau, qui annonce une "Saint Barthélemy des patriotes". Au matin du 14 juillet, des Parisiens en colère vont chercher des armes aux Invalides, puis se dirigent vers la vieille forteresse royale de la Bastille, en quête de poudre. 

Après une journée de fusillade sanglante, et grâce au ralliement de gardes nationaux, les Parisiens s'en emparent et entament sa démolition. Au final, ils ne libèrent que quelques prisonniers et malfrats sans envergure. Mais cette vieille prison médiévale incarne l'arbitraire de l'Ancien régime. En l'abattant, les Parisiens font tomber un rempart de l'absolutisme. Et cette journée, qui marque le début de la Révolution, restera dans les mémoires comme un jour de liberté. Cependant la fête nationale fait aussi référence à un autre événement moins connu : la fête de la Fédération du 14 juillet 1790.

Le 14 juillet 1790 : fête de la Fédération

Depuis l'été 1789, partout dans les provinces françaises, se sont créées des "fédérations" régionales de gardes nationaux. Une réaction à l'affaiblissement du pouvoir central. Afin de contrôler ce mouvement spontané, la Commune de Paris, sous l'impulsion de Lafayette, décide de fonder une grande Fédération nationale regroupant des représentants des fédérations locales et de les réunir à Paris le 14 juillet. La cérémonie est censée célébrer la prise de la Bastille, mais aussi apporter un semblant d'ordre et d'unité dans un pays en crise. Le jour dit, 14 000 soldats fédérés arrivent donc à Paris et défilent sous la bannière de leur département, de la Bastille jusqu'au Champ-de-Mars.

Sur une esplanade aménagée pour l'occasion, une grande messe est célébrée, à la suite de quoi le roi Louis XVI jure de maintenir "la Constitution décidée par l'Assemblée nationale". Les 400 000 Parisiens présents ce jour-là acclament leur souverain : la monarchie n'est donc pas remise en cause. L'aspiration à l'union nationale triomphe et la cérémonie se transforme en grande fête populaire. Mais la réconciliation nationale sera de courte durée. Deux ans plus tard, le roi est arrêté et condamné à mort.

1880 : le 14 juillet devient fête nationale

Pendant près d'un siècle, la commémoration du 14 juillet est abandonnée. Elle réapparaît en 1880, sous la IIIe République. Le régime, pour se consolider, cherche à construire un nouvel imaginaire national, autour de symboles républicains. C'est ainsi que la Marseillaise devient hymne officiel et le 14 juillet fête nationale. Mais la proposition qui émane du député de la Seine Benjamin Raspail n'est pas accueillie unanimement par l'Assemblée. Certains députés mettent en cause la violence du 14 juillet 1789. Et c'est finalement autour du 14 juillet 1790 que se fait le consensus.

En 1880, pour la première fête nationale, la République fait les choses en grand. Le ministre de l'Intérieur prescrit aux préfets de veiller à ce que cette journée "soit célébrée avec autant d'éclat que le comportent les ressources locales". Un défilé militaire est organisé sur l'hippodrome de Longchamp devant 300 000 spectateurs, en présence du Président Jules Grévy. Il s'agit de montrer le redressement de l'armée française après la défaite contre la Prusse en 1870. Ce défilé militaire, toujours en vigueur, s'inspire aussi du défilé des gardes fédérés de 1790.

 

Cette année là, on inaugure également le monument surmonté de la statue de la place de la République, et partout sont donnés concerts et feux d'artifices. "La colonne de Juillet" qui surplombe la place de la Bastille, elle, ne se réfère pas au 14 juillet 1789. Elle porte le nom des victimes des journées révolutionnaire de juillet 1830, les "Trois glorieuses".

mardi 7 juillet 2015

Rencontre Jacky Blavier "OBJECTIF 2020" -Jim Albert "Parti socialiste".


                                           Un projet, une Alternative pour les Sparnaciens

                                      Jacky BLAVIER : Président du comité « OBJECTIF 2020 » 


Communiqué de Jacky BLAVIER, Président du comité « OBJECTIF 2020 »

Mardi 7 juillet 2015, Jacky BLAVIER, président du comité objectif 2020 » rencontrera Jim ALBERT, 1er secrétaire de la section d’Epernay du Parti socialiste, au local du PS.

Cette rencontre  est enfin réalisable aujourd’hui , grâce à l’élection d’un nouveau secrétaire de section.

Cette rencontre amicale est nécessaire, car même si nos désaccords sont profonds sur la politique du gouvernement, à Epernay la gauche républicaine doit pouvoir se reconstruire et cela commence par une relation de confiance avec nos partenaires et  avec les Sparnaciens.

Le but de notre rencontre que je souhaite enrichissante,  étant de partager nos idées avec nos partenaires.

Jacky BLAVIER