mardi 15 mars 2016

Les commerces ferment les uns après les autres (suite)


Jacky Blavier, Président du Groupement commercial Hôpital-Bachelin de 2000 à 2012.

Suite à mon article du 8 mars 2016   intitulé « Epernay, les commerces ferment les uns après les autres » le journal l’Union fait  à son tour un article le 14 mars et interroge l’adjoint chargé du commerce et Corine Urbain, secrétaire des vitrines d’Epernay.  Pour eux tout va bien et le centre ville connaît une vraie dynamique commerçante. Je leur propose donc de se rendre au plus vite chez un opticien. Ci-dessous mon article adressé au journal l’Union  le 8 mars 2016, soit 6 jours avant.  Epernay, Les commerces  ferment les uns après les autres : exemple de la rue du Professeur Langevin  (7 commerces fermés sur 14), rue de l’Hôpital (9 commerces fermés sur 14), idem pour d’autres quartiers, avec une exception pour la rue Saint-Thibault. Dernièrement  c’est la supérette de Bernon (Coccinelle) qui vient de fermé).  La désertification commerciale est en marche.

Cette démarche n’est pas polémique, elle se veut constructive pour voir comment redynamiser le commerce sur  notre ville.

A Epernay comme partout en France, nos petits commerçants, artisans, PMI-PME  souffrent à cause des impôts, de  la contribution économique territoriale (CET) qui  a remplacé la taxe professionnelle en 2010,  des taxes, des charges, du prix  élevé des loyers, du stationnement payant qui fait fuir les clients vers les grandes surfaces ,  du pouvoir d’achat en berne à cause de la politique de ce   gouvernement  , etc. …

Aujourd’hui en France un grand nombre de petits Commerçants et d’artisans sont des travailleurs pauvres, qui vivent avec moins de 800 € par mois.

Pourtant Epernay offre une grande diversité commerciale dont de nombreux commerces de proximité. Le secteur du commerce occupe une place importante dans l’économie locale, c’est un important pourvoyeur d’emplois pour la ville.

Epernay a plusieurs atouts : le tourisme, le champagne, une grande variété de restaurants, de boutiques et de commerces de détails, mais son centre ville manque de dynamisme par manque de volonté politique menée depuis des années. (Même si des efforts ont été faits).

Zone économique privilégiée, la ville doit faire du commerce un réel atout pour la ville.

Il faut mettre en place d’urgence un plan avec pour objectif de renforcer l’attractivité du cœur de ville et des commerces de quartiers, confrontés à la concurrence des zones commerciales périphériques des autres villes (Reims, Chalons en Champagne,

-           Promouvoir et renforcer l’offre commerciale du pôle sparnacien.

-          Valoriser le cadre urbain de la ville.

-          Maximiser l’accès de ville aux consommateurs.

-          Renforcer et accompagner la structuration de la vie commerçante et notamment de son union commerciale.

-          Il faut étendre l’extension du périmètre  de la zone bleue dans les quartiers extérieurs au centre ville et augmenter le nombre des arrêts minutes gratuits.

-          Mettre en place des parkings gratuits aux entrées d’Epernay avec des navettes vers le centre ville.

-           faire de véritables pistes cyclables et non des bandes cyclables.

La police municipale doit avoir pour mission la sécurisation des commerces plutôt que la verbalisation des automobilistes.

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