L’enseignement de l’arabe, initiation voulue dès le primaire par Najat Vallaud-Belkacem, ne doit pas être la priorité de la ministre.

L’enseignement de l’arabe, initiation voulue dès le primaire par Najat Vallaud-Belkacem, ne doit pas être la priorité de la ministre.

Najat Vallaud-Belkacem à pour intention d’intégrer l’enseignement de la langue arabe dès la rentrée prochaine, à partir de l’âge de 6 ans.

Bizarre les propos de la ministre, alors que l’on supprime les bilangues allemandes et italiennes, elle souhaite  renforcer l’enseignement de l’arabe en primaire.

Ce qui me choque également, c’est cette phrase de la ministre « Si les professeurs ne sont pas en mesure de le faire, "nous ferons appel à des professeurs étrangers ».

Il faut savoir également qu’en France, à la fin du CM2, de trop nombreux enfants ne maîtrisent pas ces fondamentaux (français, mathématiques, histoire, géographie et instruction civique), en particulier parmi ceux issus des milieux les plus défavorisés. Ils déchiffrent un texte mais n’en comprennent pas toujours le sens. Quelques années plus tard, au moment des évaluations Pisa apparaît la difficulté pour ces mêmes élèves à prélever, organiser et exploiter l’information, à rédiger des réponses longues.

Alors oui, la priorité doit-être l’apprentissage des fondamentaux.