Jacky
BLAVIER : Président du comité « OBJECTIF 2020 »
Un projet,
une alternative pour les Sparnaciens.
J’interpelle une fois de plus les élus sur
l’état du commissariat d’Epernay. Il manque à notre police de la reconnaissance
de la part de l’Etat, des moyens, et surtout un peu moins de laxisme de Madame Taubira,
à l’égard des délinquants.
A quand un commissariat
digne de ce nom à Epernay ?
J’interpelle une nouvelle fois madame la sénatrice Françoise Férat, monsieur le député Philippe Martin, monsieur la maire
d’Epernay Franck Leroy sur l’état de
vétusté du commissariat d’Epernay, qui
donne une image peu flatteuse de notre police.
Je rappelle quand même que Philippe Martin est élu
depuis 1993, Franck Leroy depuis 2000 et Françoise Férat depuis 2001, sans
obtenir de résultats pour la réhabilitation de ce lieu (juste quelques travaux
en 2010).
Pourquoi ne sont-ils pas intervenus auprès des
ministres de l’intérieur de leur sensibilité politique qui se sont succédés
depuis 2001(Nicolas Sarkozy - Dominique de Villepin-François Baroin - Michelle
Alliot-Marie - Brice Hortefeux – Claude Guéant et aujourd’hui auprès du ministre de gauche Bernard Cazeneuve. Il
est donc urgent de réagir pour avoir un commissariat digne de ce nom.
Cet édifice, qui date du XIX siècle, se dégrade d’années en
années :
-
L’accueil où il est impossible pour le public de garder
la confidentialité.
-
L’état des bureaux des fonctionnaires dans un état lamentable.
-
Les cellules de garde à vue insalubres.
-
Les façades extérieures dégradées et qui deviennent dangereuses.
Le métier de policier est un métier dangereux, mal payé,
et soumis à rude épreuve depuis le plan
Vigipirate, c’est pourquoi ils doivent pouvoir travailler dans des locaux mieux adaptés avec un peu
plus de considération de la part de l’Etat. Les Français aiment leur police (nous avons pu le constater au lendemain de la
tragédie de Charlie Hebdo), mais tenus
par le devoir de réserve, ils ne peuvent que constater les
faits.
Aujourd’hui, il
est certainement plus facile de financer des opérations extérieures
comme en Irak, au Mali, en Afghanistan, que de faire un effort en nombre
d’effectifs et de rémunération de nos
policiers, du monde hospitalier, des enseignants, ou en faveur des petites
retraites pour ceux qui ont travaillé toute une
vie.
Pour
ma part, lorsque j’étais président de la fédération de la Marne de MRC et
conseiller municipal, j’avais obtenu en juin 2001 après un courrier et deux rencontres avec Jean-Pierre Chevènement
ministre de l’intérieur, l’arrivée au commissariat d’Epernay d’un brigadier de
police et de 4 gardiens de la paix, ce que, ni Bernard Stasi ni Franck Leroy
n’avaient réussi à obtenir.
(Lire ci-dessous l’article de la presse
locale du 07.09.2000 sur ce sujet).
Faudra-t-il attendre qu’un morceau de la façade tombe
sur une personne pour enfin réagir ?
Il n’y a donc
plus de temps à perdre.
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