Politique de la mer
Redonner à notre marine national les moyens d’une
véritable politique concernant la ZEE (patrouille, surveillance, préservation,
possibilité d’action de rétorsion)
Pour une vraie stratégie maritime nationale
Créer un cadre administratif et
institutionnel intégré à une stratégie maritime nationale
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* il regrouperait les services de l'État et les structures publiques tant
maritimes qu'ultra-marines du pays avec un cadre politique fort lui permettant
de transcender les clivages et les corporatismes.
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* Les efforts de l’Ifremer doivent se joindre à ceux de la Marine nationale
pour l’exploration de certaines zones en priorité celles dont le potentiel est
le plus prometteur.
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*l'État doit mener une politique de souveraineté en assurant une présence
humaine permanente dans nos territoires et îles inhabités pour y disposer de
stations scientifiques et environnementales en associant pouvoirs publics,
entreprises voire certaines ONG. Ce plan prendra en considération
particulièrement l’absolue nécessité de développer une économie durable de la
mer, de défendre et de développer notre compétence, nos traditions et notre
savoir-faire en matière de construction navale une en la rendant innovante et
compétitive. Il assurera la mutation du transport maritime grâce à un
aménagement du territoire et la transformation des ports.
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Mener une politique étrangère tournée
vers nos espaces maritimes prenant en compte la dimension mondiale de la France
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*concrètement, cela signifie la construction rapide de patrouilleurs (pour
protéger du pillage nos richesses halieutiques, biologiques et fonds marins) et
de navires mutualisés, multi missions, appelés B2M (pour renforcer les moyens
de l’Administration des Douanes, des affaires maritimes et de l’agence des
aires marines protégées).
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* Ainsi nous devons mener une politique cohérente en Méditerranée (pour une
mer plus propre et plus sûre), en Arctique (pour avoir une voie qui compte au
comité de surveillance de l’Arctique où nous sommes observateurs), en Amérique
(nous avons cédé des zones de pêches riches en thon au Mexique par désintérêt),
notamment dans les Caraïbes et dans l'Antarctique où nous possédons des bases
scientifiques, en Afrique où l'aide au développement et les coopérations
publiques et privées doivent être renforcées notamment en raison du manque
d'eau et la cherté des produits alimentaires.
Exploiter nos immenses ressources
maritimes pour redevenir un compétiteur économique mondial de premier ordre
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A titre d’exemple, maintenir le projet de forage en Guyane : le Sénat
estime son potentiel à 200 000 barils par jour pour un bénéfice de 1 milliard
de recettes pour l’État pour des décennies. La France serait pour la première
fois de son histoire un petit pays producteur de pétrole (elle produirait 2% de
ce que produit l’Arabie-Saoudite).
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*La Chine a le quasi-monopole de la production de terres rares alors
qu’elle ne possède que le tiers des ressources mondiales. Notre souveraineté
industrielle, notamment dans les technologies de pointe, en dépend. En
parallèle, initier des campagnes interétatiques et internationales de recherche
des nodules polymétalliques.
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Rattraper d’urgence notre retard en
matière de fret et d’infrastructures portuaires et fluviales et se servir de
l’économie de la mer pour réindustria
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À titre d’exemple, Saint‐Pierre et Miquelon
pourraient se voir doter d’un grand port, plaque tournante entre l’Europe et
l’Amérique du Nord, où les gros porte‐conteneurs ayant
traversé l’Atlantique transborderaient leur cargaison sur des bateaux relais
qui desserviraient les villes portuaires de l’est canadien.
Développer le fret fluvial afin de mieux
relier les ports entre eux et aux grandes villes
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Rouvrir le projet fond de darse 2 à Fos, bloqué pour des raisons
écologiques : s’inspirer du modèle (à l’étude) du transport combiné Avignon
Courtine, qui prévoit l’aménagement de zones naturelles.
Chercher les moyens de faire de la
France une des portes d’entrée portuaire majeure de l’Europe
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Augmenter
la connectivité des ports par la multiplication de partenariats intra et
internationaux. *
*Un volet maritime peut être intégré au plan Marshall pour l’Afrique
associant diplomatie et entreprises privées dans la création de joint-ventures
avec des entreprises maritimes africaines, sur le modèle du jumelage Le
Havre-Pointe-Noire (Congo). La France peut devenir le lien principal entre
l’Europe et l’Afrique en voie de développement.
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• Présence de musées maritimes (comme à Amsterdam).
• Ouverture de centres portuaires permettant au grand public de saisir les enjeux des projets et l’importance de leur réalisation.
• Organiser des visites éducatives pour augmenter la visibilité des ports.
• Ouverture de centres portuaires permettant au grand public de saisir les enjeux des projets et l’importance de leur réalisation.
• Organiser des visites éducatives pour augmenter la visibilité des ports.
Soutenir le secteur nautique français en
allégeant la fiscalité
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* ce qui facilite par effet induit les ventes de voiliers et de yachts à
moteur.
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Sauver la pêche française
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* La France doit récupérer l’autonomie du choix des mesures de soutien aux
différentes pêcheries.
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