samedi 8 avril 2017

Projet NDA pour Sécurité et justice


Sécurité et Justice

Rétablir les contrôles aux frontières et supprimer les accords de Schengen

Rétablir l'ordre en France

Doter la France de réels moyens pour faire face à la criminalité, la délinquance et protéger les victimes

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• Recruter 30 000 représentants des forces de l’ordre et 10 000 personnels administratifs. (investissement de 2 Md d’€ par an)
- Recruter sur la durée du quinquennat 10 000 douaniers et policiers de l’air et des frontières, en particulier pour contrôler nos frontières nationales.
- Recruter immédiatement 10 000 effectifs mobiles pour relayer les effectifs militaires mobilisés sur l’Opération Sentinelle.
- Recruter 10 000 policiers et gendarmes sur la durée du quinquennat pour compenser les baisses d’effectifs des quinquennats Sarkozy et Hollande.
• Recruter sur la durée du quinquennat 10 000 personnels administratifs afin de remettre les policiers et gendarmes sur le terrain.
• Renforcer et moderniser les moyens matériels des policiers et gendarmes. A titre d’exemples : parc automobile, armes modernes dotées de chargeurs supplémentaires, gilets pare-balles lourds, casques lourds…
• Réorganiser le fonctionnement des forces de l’ordre pour reconquérir le terrain et :
- Organiser une proximité policière constante sur le terrain, de jour comme de nuit, et adaptée aux particularités locales.
- Adapter localement les horaires de travail des policiers et gendarmes aux horaires des activités criminelles et délictuelles constatées.
- Assurer un service continu d’accueil dans les commissariats et les gendarmeries qui doivent être accessibles au public en permanence jour et nuit, week-end compris, notamment pour les demandes d’assistance et les dépôts de plainte.
- Accorder la gratuité des transports en commun aux policiers et aux gendarmes.
- Revenir à un véritable service public des forces de sécurité notamment par la prise de plaintes au domicile des victimes jour et nuit.
- Revoir le système des primes accordées à la haute hiérarchie policière en vue d’une meilleure répartition des fonds au sein des commissariats (mobilier, équipements, matériel...).

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• Renforcer les BAC en appui des brigades de roulement pour une meilleure appréhension des auteurs de crimes ou délits.
• Créer des patrouilles mobiles de sécurisation équipées en matériels et en armement nécessaires à la lutte contre les violences urbaines et ainsi réaffirmer l'autorité de l'Etat.

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• Créer des Groupements de Démantèlement des Réseaux associant des services de renseignements criminels communs à la police, la gendarmerie, au fisc et aux douanes.
• Autoriser les policiers et gendarmes à utiliser dès leur saisie les biens des délinquants et criminels, notamment les véhicules ayant servi aux trafics de drogue.

Renforcer les pouvoirs de la police municipale

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• Renforcer le pouvoir des Agents de Surveillance de la Voie Publique (ASVP) en :
- Elargissant le cadre de leurs verbalisations à tous les arrêtés du Maire,
- Autorisant ces derniers aux mises en fourrière,
- Dotant les ASVP d’un armement léger de défense.
• Améliorer les pouvoirs judiciaires des Policiers Municipaux (PM) pour parer au sous-effectif de la Police Nationale captée sur les trafics de drogue ou sur les risques anti-terroristes en :
- Autorisant le contrôle d’identité,
- Facilitant l’accès aux divers fichiers (Fichier National des Automobiles – Fichier des Véhicules Volés – Fichier National des Permis de Conduire – Fichier des Personnes Recherchées – Fichier des Individus en Infraction à la Législation des Etrangers…). Actuellement la consultation de ces données capitales pour la Sécurité quotidienne des Français est très complexe et peu accessible à ces policiers de terrain.
• Libéraliser la pose de caméras et aider financièrement les communes pour le développement de la vidéo-protection.
• Renforcer les pouvoirs du Maire permettant la fermeture d’un Etablissement Recevant du Public (ERP) pour des nuisances (sonores notamment), pour les trafics et non-respects de toute forme de réglementation… Cette capacité décisionnelle serait bien évidemment instaurée en sus du pouvoir de fermeture administrative du Préfet.
• Donner au Maire le pouvoir d’instaurer des « zones de contrôles commerciales » pour motif d’ordre public ou d’intérêt général. Dès lors que cette zone serait proclamée sur un quartier, toute ouverture d’un commerce serait soumise à autorisation municipale.

Développer un plan anti-terrorisme s’inspirant des meilleures pratiques mondiales

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(policiers, gendarmes, douaniers, certains militaires…) susceptibles de riposter en temps réel à une attaque terroriste et leur assurer une formation adéquate.

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• Les aéroports internationaux (s’inspirer des mesures sécuritaires de l’aéroport Ben Gurion de Tel Aviv en Israël) : mettre en place des barrages de sécurité contrôlant aléatoirement les véhicules, installer des capteurs de reconnaissance de plaques minéralogiques.
• Les gares de grande envergure (exemple : gares en Espagne) : déployer des portiques de sécurité pour contrôler les personnes et les bagages ; déployer des agents de police pour fouiller les suspects.
• Les transports publics et autres cibles (centrales nucléaires, lieux très fréquentés) : augmenter les patrouilles des forces de police et les caméras de vidéosurveillance.

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Exclusivement composée de magistrats, elle disposera de tous les pouvoirs d'investigation (en ce qui concerne le Parquet et l'Instruction) et de jugement par le siège, pour les affaires relevant du terrorisme. Elle pourra faire exécuter, y compris dans l'urgence motivée, toute décision d'expulsion et/ou de déchéance de nationalité pour les bi-nationaux. L'appel ne sera pas suspensif de ces décisions. Les mesures de gardes à vue prises dans le cadre d'enquêtes relatives au terrorisme pourront être portées à 12 jours et dérogeront aux règles communes de la garde à vue, hormis les visites médicales toutes les six heures.

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Exclusivement dédiés à l’exécution des peines prononcées par la Cour de sureté de la nation. Toute personne confondue comme revenant de lieux où sévit le terrorisme sera systématiquement placée en détention préventive en attente de jugement définitif. Les personnes condamnées seront incarcérées dans des lieux de « relégation » éloignés du territoire métropolitain et aisément sécurisables. En outre, les condamnés pour crimes ou délits pour des faits liés à des actes terroristes seront isolés de même que les détenus de droit commun radicalisés, afin de leur couper tout lien de communication entre eux et avec l’extérieur.

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Dans le cadre de la prévention du terrorisme, un accès entier au fichier de Traitement d'antécédents judiciaires (TAJ), au fichier des cartes d'identité et des passeports et, lorsqu'il fonctionnera, au Passenger Name record (PNR), fichier des passagers des compagnies aériennes.

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Qui prévoit une peine de 30 ans de détention criminelle pour des actes d’intelligence avec l’ennemi que celui-ci soit un Etat ou une organisation, même informelle, qui agit contre la France.

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Réformer le Code pénal et le Code de procédure pénale : appliquer une vraie politique de tolérance zéro et appliquer enfin les peines prononcées

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Pour toutes les personnes victimes de violences ou, de manière générale, d’atteintes à la personne (menaces, harcèlement…) susceptibles de subir de nouveau ces actes, notamment en raison de la proximité de l’agresseur (conjoint, voisin…) : possibilité de revendiquer dès le dépôt de la première plainte une ou plusieurs mesures destinées à prévenir le renouvellement de l’infraction : téléphone avec touche « grand danger », prêt d’une vidéo-protection, dispositif de patrouille de police au domicile, aide à l’anonymisation, présentation (sur requête du procureur) de l’agresseur devant un juge pour obtenir une mesure d’éloignement avec bracelet électronique.

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(du jet de pierres aux coups et blessures…) . En outre, les outrages (insultes, crachats…) à l’encontre des fonctionnaires de police ne doivent plus seulement faire l'objet d'un simple rappel à la loi mais d’une condamnation et d’une mention dans le casier judiciaire.

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Dans les textes de loi, cette disposition existe. Mais dans les faits, elle n'est appliquée que pour les contraventions.

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(dont le principe n’est pas remis en cause) ainsi que sur les libérations de détenus une fois la peine exécutée. Sont concernés les services ayant participé à l’interpellation et les services sur le ressort duquel se trouve le condamné et sur son futur lieu de séjour temporaire (permissions) ou définitif (libérations).

Mettre en place une politique judiciaire de bon sens : les délinquants doivent aller en prison mais la prison doit être un lieu de réhabilitation

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(isolement, uniforme pénitentiaire) limitées dans le temps mais infligées de façon certaine en vue de rétablir la notion d’autorité et de contrainte de la loi, associées à un fort contenu psychologique et éducatif dès lors que tous les autres dispositifs ont échoué.

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Cette mesure est indispensable pour respecter les lois existantes, éviter la promiscuité entre détenus, garantir leur intimité et éviter la radicalisation.

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(qui ont remplacé les contraventions de cinquième classe punies d’emprisonnement). Redéfinir le rôle des maisons d’arrêt qui concerneraient les condamnés à des peines délictuelles et qui seraient du ressort de l’administration pénitentiaire régionale, avec les centrales qui seraient du ressort de l’administration pénitentiaire nationale.

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Les systèmes de la cantine et de l’épicerie ne visent qu’à acheter la paix dans les prisons en améliorant de façon inégalitaire le sort des détenus en permettant plus de confort (notamment alimentaire) à ceux qui peuvent se le permettre financièrement. Ce dispositif foncièrement inégalitaire ne peut être cautionné par l’Etat qui a la charge de l’hébergement et de l’alimentation des détenus.

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Fluidifier le fonctionnement de la Justice

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• Enrichir la scolarité à l’École Nationale de la Magistrature de deux stages obligatoires, dans une association d'aide aux victimes et dans une équipe opérationnelle de brigade de police.
• Interdire l’accès aux professions de juge ou d’avocat sans diplôme de droit.
• Enrichir la formation des juges en l’étendant à la philosophie, à la logique, à l'économie, à la rhétorique, à l'éthique.

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Seuls les magistrats du siège bénéficieront de l'inamovibilité. Les magistrats du parquet agiront sous la direction d'un procureur départemental (représenté par un bureau du procureur dans les tribunaux qui ne sont pas au siège d'une préfecture) et défendront directement leurs dossiers en appel, ce qui permettra de supprimer les procureurs généraux près les cours d'appel et d'alléger la bureaucratie actuelle. Le travail du parquet sera coordonné par le Procureur général de la République.

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et qui permettrait d’éviter que perdurent des pratiques locales nuisibles.

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• Créer un Comité national de l'action publique, présidé par un Procureur général de la République (qui dirigera également le parquet général de la Cour de cassation). La désignation pour 5 ans de ce haut magistrat sera effectuée par le Président de la République mais ratifiée à la majorité simple par l'Assemblée Nationale. Le Procureur général de la République devra s'expliquer dans un rapport annuel sur l'application de la loi pénale et des peines sur le territoire, répondre aux questions des parlementaires, et pourra être écarté par une majorité qualifiée de députés.
• Réformer les Conseils Locaux de Sécurité et de Prévention de la Délinquance afin de leur permettre de peser réellement sur la sécurité dans leur commune. Les CLSPD pourront émettre des motions sur la sécurité des habitants adressées au Procureur de la République. Celui-ci sera tenu d'y répondre. En cas d'inaction du Procureur, les comités pourront saisir le Conseil national de l'action publique par l'intermédiaire d'un parlementaire. Le Conseil national de l'action publique pourra s'appuyer sur ce signalement pour adresser des recommandations ou des injonctions au procureur voire, dans certains cas, procéder à son remplacement.

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en prévoyant que les investigations pourront être exposées dans des synthèses complétées par des éléments audio-visuels.

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L'enquête pénale, dont les contours seront définis par des « protocoles d'enquête » (sorte de normes de qualité actuellement inexistantes), sera de nouveau placée sous la direction effective du chef de service (police ou gendarmerie) et non plus sous la direction d'un magistrat du parquet dont le rôle doit être cantonné à celui d'interface avec la juridiction.

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• Suppression de la Mise en Etat des affaires par le juge (le juge n'aura pour mission que de trancher le litige) et contrôle des dossiers par les greffes.
• Elaboration de normes de fond et de forme pour les conclusions des avocats permettant aux juges d'établir leur décision par approbation des moyens des parties, etc.

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(tribunaux de grande instance, tribunal d'instance, conseil de prud'hommes, tribunal de commerce) dans un seul tribunal de première instance qui siégera en formations spécialisées, avec échevinage (mélange de juges professionnels et non professionnels) pour les affaires commerciales et prud’homales.

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qui reprend et accroît encore les dispositions de la CEDH (ratifiée en 2008 par le Parlement malgré le non français à la Constitution européenne en 2005). Intégrer dans la CEDH les dispositions de la Convention universelle des droits de l'homme protégeant les droits des Peuples à disposer d'eux-mêmes, anormalement écartées.

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