samedi 8 avril 2017

Projet NDA pour retrouver une politique étrangère indépendante


Retrouver une politique étrangère indépendante qui sert les seuls intérêts du pays.

Une certaine idée de la France

Doter la France d’une diplomatie indépendante au service d’une certaine idée de la France

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Quelques objectifs par zone

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-Reconstruire une Europe des nations sur la base de notre projet alternatif confédéral (voir le texte en annexe du chapitre Affaires européennes)
-Pacifier l'Europe en :
• Réglant la crise ukrainienne. Nous sommes en faveur de la neutralité de l’Ukraine qui doit devenir une zone de coopération euro-russe.
• Sécurisant les frontières en Europe orientale sur la base d'un grand accord de paix et de coopération russo-européen.
• Établissant un accord sur les questions en suspens de Crimée, de Chypre, du Kosovo, de Transnistrie.

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• Créer une Union Méditerranéenne différente de l'accord manqué de Barcelone (Union moribonde pour la Méditerranée). Son objectif sera la coopération sur les questions de sécurité civile et militaire, de trafics illicites, d'environnement, de ressources marines, de formation et de recherche, d’investissements, d’agriculture, d’industrie, de commerce, de transports, de tourisme... La France devra y assumer pleinement son rôle.

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• Lancer un grand plan pour le développement de l’Afrique (annexe du projet).
• Mieux soutenir les pays amis de la bande sahélienne confrontés au terrorisme islamiste. Notre propre sécurité est liée à la sécurité, au développement, et à l'État de droit dans ces pays.
• Protéger les populations africaines victimes de massacres. La France s'est trop engagée dans des champs éloignés de ses centres vitaux et a pris trop de distances avec ses amis historiques.
• Aider à relancer les structures politiques et économiques francophones (UEMOA, CEMAC).
• Créer en Afrique quelques grandes université françaises de haut niveau et d'excellence (fin d'études, recherche), en lien avec les Universités françaises et les Centres français de recherche sur place (IRD, CIRAD…).

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• Jouer un rôle central dans la reconstruction de la Syrie et de l’Irak.
• Veiller à la reconnaissance d'Israël par tous les Etats de la région et permettre la création d'un Etat palestinien viable.
• Soutenir le peuple kurde - qui a bien mérité de sa lutte contre l’Etat islamique - dans sa légitime aspiration à constituer un Etat comme le promettait le traité de Sèvres en 1920.

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• Donner la priorité au renforcement des liens avec nos parents et amis du Québec (francophonie, culture, économie…).
• Bâtir une relation de franchise et de respect réciproque avec les Etats-Unis.
• Multiplier les partenariats bilatéraux avec les pays d’Amérique latine.
• Tripler l'aide au développement agricole, touristique, aquacole, écologique à Haïti, pays francophone et francophile auquel nous sommes historiquement liés et qui est l’un des plus sinistrés et des plus pauvres de la planète, sous réserve d'efforts démocratiques.

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• Développer notre coopération avec les Etats d’Asie, mais établir des taxes anti-dumping quand il est avéré qu’un Etat comme la Chine nous soumet à une concurrence déloyale.
• Renforcer nos liens avec le Vietnam, le Laos et le Cambodge (francophonie, culture, économie…).

Soutenir et développer à grande échelle la francophonie, levier de l'influence française

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• Remettre à sa due place, première et prioritaire, la langue française dans les écoles maternelles, primaires, secondaires et professionnelles, en accroissant sensiblement les horaires d’étude, les niveaux de formation des maîtres et d’exigence de qualité, l’efficacité de méthodes éprouvées d’apprentissage.
• Imposer une part importante en français dans toutes les formations diplômantes des universités et grandes écoles françaises.
• Proposer une loi renforcée de protection du français (sur le modèle de l'ancienne loi Toubon), et la faire appliquer en instituant un véritable « droit au français », notamment dans les entreprises.
• Accroître sensiblement les aides publiques aux institutions officielles et associations chargées de développer les productions terminologiques et les traductions.
• Promouvoir la communication scientifique en français : ne subventionner aucun colloque se tenant en France qui exclurait le français.
• Veiller au rétablissement de la diversité réelle des langues étrangères enseignées et offertes dans le concours d’accès à la fonction et aux services publics.
• Enjoindre aux administrations publiques de ne pas traiter les documents de travail reçus uniquement en langue étrangère, et de ne répondre qu’en français.
• Exiger des organismes publics de contrôle des médias et de la publicité un respect strict et assorti de sanctions réelles, de la Constitution et des lois et règlements pertinents.
• Imposer un niveau suffisant, officiellement attesté (à l’identique du TOEFL américain) de connaissance du français à l’entrée des candidats étrangers à l’immigration légale et au regroupement familial.

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• Rétablir, puis accroître sensiblement le niveau de financement de cette action culturelle (écoles et lycées ; filières universitaires ; instituts et centres de langue et de culture, de recherche et de soins, Alliances françaises et importantes O.N.G aux buts analogues.
• Augmenter sensiblement l’aide française au développement, et la concentrer bien davantage sur les pays francophones et francisant, notamment d’Afrique.
• Créer une académie destinée aux jeunes français issus de l’immigration et aux étrangers passés par nos écoles à l’étranger pour en faire les ambassadeurs de notre pays dans leur pays d’origine dans les secteurs économiques et culturels.
• Soutenir la diffusion des produits culturels français à l’étranger.
• Créer un grand média de la francophonie qui ferait résonner la culture française sur les satellites du monde entier.
• Créer de grandes universités francophones d'excellence à l'étranger, en relation avec nos centres de recherches (Pasteur, IRD, CIRAD...).
• Soutenir l’exception culturelle française.

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• Faire respecter le statut du français langue officielle et de travail dans diverses institutions internationales, européennes au premier chef.
• Contester en Conseil européen le statut de l’anglais langue officielle des institutions de l’Union Européenne, afin de tirer – aussi dans ce domaine - toutes les conséquences du Brexit.
• Engager, avec nos partenaires dans l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), une négociation d’ensemble pour en faire, dans une relation de respect mutuel, une Communauté de solidarité réelle à la fois linguistique et de développement concerté, notamment en la rapprochant de la valorisation enfin accrue tant de nos départements et territoires d’outre-mer que de notre vaste espace maritime, le deuxième du monde.
• Renforcer les coopérations entre pays francophones dans les secteurs de demain : éducation supérieure, nouvelles technologies, notamment le numérique, transition énergétique.
• Créer une plate-forme Internet de référence chargée de la promotion du tourisme en pays francophone.

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