samedi 8 avril 2017

Projet NDA sur l'économie et le travail


Économie, travail

Abroger la directive dite « travailleurs détachés » qui légalise le travail low cost et la concurrence déloyale des pays européens de l’Est et du Sud.

Créer 2 millions d'emplois, c'est possible !

Reconstruire notre tissu industriel et économique en incitant à investir en France par des baisses substantielles de charges et d’impôts en direction

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baisser le taux d'IS d'1% pour 2% d'actionnariat salarié dans une limite de 10 points de baisse d’IS et exonérer les sommes versées au titre de la participation du forfait social (coût estimé : 1 milliard d’€).

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Et rétablir des règles commerciales équitables en nous donnant les moyens d’intervenir, en cas de concurrence déloyale, comme le font la grande majorité des pays asiatiques et d’Amérique Latine.

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Il est insupportable de voir les fleurons de l’industrie française démembrés passer sous contrôle étranger.

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Illustration : General Electric rachète Alstom Energie en novembre 2015. Deux mois plus tard, le groupe américain annonce qu’il envisage de supprimer 6 500 postes en Europe au cours des deux prochaines années, dont 765 en France.

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•Des entreprises avec un CA de moins de 100 millions d’€ dont les capitaux sont aux 2/3 français et dont le total d'heures de main d'œuvre nécessaires à la production est réalisé pour au moins 2/3 sur le territoire français.
•Un fonds doté de 500 millions d’€ par an permettant de financer la création.

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en leur fournissant des appuis juridiques pour l’ensemble des questions liées à leurs activités (mise à disposition d’avocats fiscalistes, en droit du travail…).

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Les difficultés d’accès au crédit sont une des causes principales de difficultés au démarrage des jeunes entreprises. Ainsi 1 entreprise sur 3 débute ses activités avec un capital de moins de 5000 € et ne peut pas entrer sur des secteurs porteurs et innovants où les mises de départ se chiffrent en millions d’€.

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•Mettre à disposition des TPE un micro-crédit de financement de 5 000 à 15 000€ directement accessible au niveau de BPI France via une plateforme internet, •Obliger les banques à transmettre systématiquement une réponse écrite pour tout refus de crédit et indiquer, dans le courrier, la possibilité de recours auprès du Médiateur du crédit, •Mettre en place la portabilité du compte bancaire afin de permettre aux chefs d’entreprise de faire jouer facilement la concurrence entre les banques, •Initier une campagne de communication sur le crowdfunding.

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en villes moyennes et grandes afin de faire revivre les centres-villes en accompagnant l'installation de commerçants et artisans qui favoriseront l'emploi local.

Récompenser le travail, le mérite, et relancer le pouvoir d’achat

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Les 40 milliards d’€ correspondants sont finançables par une lutte contre la fraude sociale (10 milliards) la fraude fiscale internationale (30 milliards). Pour mémoire, la seule fraude fiscale représente un coût de l’ordre de 60 à 80 milliards par an.

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réduction de cotisations salariales et exonération d’impôt sur le revenu pour les heures supplémentaires afin de rendre du pouvoir d’achat aux Français et de récompenser le travail. (Coût estimé : 4 milliards d’€).
Les charges sociales salariales (la différence entre le salaire brut et net) représentaient 8% du salaire brut en 1967, 10% en 1978, 15% en 1984, 21% en 1994 et 23% aujourd’hui.

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Par ailleurs, chaque bénéficiaire d'une aide sociale se verra proposer et devra effectuer un travail au service de la collectivité qui, à l'opposé du revenu universel, donne à chaque Français sans emploi la chance de se réinsérer. Ainsi toute personne au RSA en état de travailler effectuera une journée de mission d’intérêt général par semaine pour la collectivité (région, municipalité…)

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mettre en place un plafond maximum de toutes les aides perçues par une personne seule, un ménage avec ou sans enfants

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Les compétences acquises sont concrètes, opérationnelles et prisées des employeurs, elles favorisent une transition optimale entre la fin de l’apprentissage et le premier emploi.
•Mettre en valeur les entreprises qui font l’effort de former des apprentis et créer un label affichable par les PME formant un ou plusieurs apprentis. Ce label facilitera l’accès aux marchés publics.
•Permettre d’adapter la durée et les horaires de travail des apprentis mineurs à l'horaire de travail de l'entreprise sur avis conforme du médecin du travail lors de la visite d'embauche : certaines entreprises se voient contraintes de renoncer à l'embauche d'un apprenti mineur en raison de l'impossibilité légale de faire coïncider les horaires théoriques et réels de travail.
•Alléger les contraintes pour le chef d’entreprise : désigner, à la signature du contrat, un interlocuteur unique chargé d'accompagner le chef d'entreprise pour toutes questions relevant de la gestion des absences, du transport, du logement et de l'hébergement ou des problèmes d'ordre plus généraux tels qu'un comportement inapproprié.
•Cibler les formations sur ceux qui en ont vraiment besoin (jeunes sortis du système scolaire et chômeurs de longue durée) et ainsi consacrer un budget plus important par personne formée.
•Créer un organisme régional ad hoc, incluant les régions et les partenaires sociaux, très au fait du monde du travail, qui assurera l’orientation des élèves.

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· Renouer avec l’esprit de la « Participation gaullienne » qui donna naissance à l’ordonnance de 1967. Améliorer ses mécanismes pour relancer sa dynamique (révision du mode de calcul de la Réserve spéciale de participation).
· Instaurer un label attractif pour les entreprises qui souhaitent faire participer leur personnel à un niveau significatif. Ce Label est celui de « Société à gestion partagée » (Projet de loi déjà rédigé) qui ouvrira des droits dérogatoires au droit commun comme, par exemple, une couverture sociale pour les chef d’entreprise qui l’adopteront, similaire au statut des directeurs de coopératives (une manière de favoriser, aussi, les reprises d’entreprises par les cadres, surtout dans les PME).
· Promouvoir la cogestion très simplement en réduisant l’impôt sur les sociétés pour toute entreprise qui attribuera un pourcentage des sièges aux salariés, avec voix délibérative, dans les instances de décision ou de contrôle (pourcentage à déterminer avec les partenaires sociaux).
· Réformer de manière ambitieuse l’ancien Conseil Supérieur de la Participation (désormais COPIESAS, rattaché depuis 2014 au Premier ministère et non plus au ministère du Travail). Le doter d’attributions élargies, d’une plus grande autonomie de décision, d’un pouvoir d’investigation, d’information et de conseils, ainsi que de moyens financiers propres pour remplir ses missions.

Accompagner l’innovation au service des entreprises et faire de la France le paradis des chercheurs (voir programme sciences et innovation)

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chargé de définir les filières à développer en priorité avec les dépenses publiques et d’évaluer l’implication de l’Etat nécessaire pour relever les enjeux de demain dans ces secteurs

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PME de moins de 8 ans et avec des dépenses de recherche représentant au moins 15% des charges fiscalement déductibles au titre du même exercice) par un dispositif 0 charge (exonération de toutes les charges sans exception) et 0 impôt pendant 3 ans (coût estimé : 1 milliard d’€ par an).

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Remettre la finance au service de l’économie réelle afin de rétablir les équilibres macro-économiques

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La France pourra directement emprunter auprès de la Banque de France, sans passer par les marchés financiers.

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Les banques qui reçoivent les dépôts des particuliers et des entreprises ne devraient pas pouvoir jouer l’argent de leurs déposants sur les marchés financiers et risquer de le perdre. Les banques devront donc choisir entre activités commerciales (pour l’économie réelle) et activités de banque d’affaires (marchés financiers et banque d’investissement).

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(jusqu’à 500 000 € par personne) et il sera interdit aux banques de les ponctionner pour apurer leurs pertes. Les institutions financières en France verseront une contribution plus importante qu’aujourd’hui et ce directement à l’Etat, qui garantira les dépôts à hauteur de 500 000 €.

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L’Etat garantira les emprunts de la Banque postale pour lui permettre d’emprunter à moindre coût et de financer les entreprises et les particuliers solvables qui en ont besoin.

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Les actionnaires des banques et ceux qui leur ont prêté des fonds seront systématiquement appelés à supporter les pertes des banques en faillite. Si l’intervention de l’Etat sauve une banque de la faillite, il en deviendra seul actionnaire et la revendra après l’avoir redressée, conservant la plus-value éventuelle.

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Les sanctions pour infractions financières seront fortement aggravées, tant pour les banques elles-mêmes que pour les banquiers délinquants.

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Lancer une grande enquête de concurrence pour déterminer s’il y a entente entre les banques pour imposer des frais démesurément élevés par rapport à leurs coûts réels. Les banques qui auront refusé le jeu de la concurrence seront sévèrement sanctionnées.

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La loi Sapin 2 prévoit d’autoriser le Haut conseil de la stabilité financière à bloquer l’accès aux fonds placés en assurance-vie, par périodes de trois mois renouvelables indéfiniment. Cette loi prévoit également d’autoriser le Haut conseil à plafonner la rentabilité des contrats d’assurance-vie. Cette loi sera abrogée.

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